01.25
Un bon vélo est un vélo qui fait de belles photos…
Mais anticipons et voyons les brumes levées à un niveau tel que seules subsistent quelques crêtes émergentes par delà les franges… Les Monts Pilat, Croix-Blanche, Saint Christo… Trois îlots presque isolés pour qui préfère le bleu azur à la chimie faussement confortable des intérieurs étriqués…
« Quand j’étais enfant une vision m’a traversé l’esprit. Furtivement. Je me suis retourné. Mais elle avait disparu. Et je n’arrive plus à retrouver ce que c’était. L’enfant a grandi. Le rêve est parti… »
Il faudra encore chercher…
La saison nouvelle ravive avec elle mes rêves de grandes envolées dans l’espace familier égayant la maison. Ciel découvert. Champs libre. Chez soi à la belle. Une si verte prairie. Les termes sont choisis et invite à musarder… Au gré d’une démarche devenue certainement un peu plus assurée…
L’illusion n’est qu’un plaisir éphémère qu’il faut savoir savourer, et parfois, assumer...
Ode empruntée à « Dans la Musette«
Le cyclisme à la sauce ketchup-mayo jaune.Au nom de « Dans la Musette », je vous présente mes meilleurs vœux pour cette année 2025, en espérant qu’elle soit remplie de plusieurs millions de tours de roues et d’autant de coups de pédales, et peu importe les watts, puisque ce n’est pas l’important. Ce qui compte réellement sur le vélo, c’est de ré-enchanter un peu son quotidien, de sentir l’odeur fumée du brouillard en traversant des villages pétrifiés, de surprendre un chevreuil éberlué au détour d’une route peu fréquentée, de reconnaître sur son chemin un arbre plus joli que les autres et d’être heureux de le revoir, et puis de partager ces instants simples avec un ou plusieurs bons copains. Faire du vélo c’est voyager, mais autour de chez soi. Alors je vous souhaite de vivre une foultitude d’aventures extraordinaires de cyclistes ordinaires, dans les patelins proches de chez vous les plus banaux, ceux-là même qui importent puisque derrière chaque fenêtre allumée de ces bleds perdus, un ami, un parent ou de la chaleur humaine vous attendra toujours.
Je souhaite que 2025 continue de vous apporter la délicieuse mélancolie de vos premiers tours de roues, que le vent frais brassé par votre effort continue d’avoir la même odeur vivifiante qu’il y a dix, vingt ou trente ans. Que la divine montée d’endorphines post-entraînement sous la douche brûlante persiste à diriger votre regard béat dans le vide, et qu’il s’accompagne d’un sourire aux lèvres.
Je vous souhaite évidemment la santé, mais je vous fais confiance à ce sujet ; un adepte de l’effort cycliste ne peut que la chérir et la bichonner autant qu’une nouvelle paire de roues.
Je vous souhaite, en définitive, de rester un simple et heureux pédaleur. Juste un gars ou une fille qui aime rouler, avec le même plaisir enfantin qu’à l’époque des croûtes aux genoux et des coups de pédale dans le tibia. Que le vélo enchante sobrement votre vie, et que grâce à lui, elle soit un peu plus belle. De toute manière, on ne peut pas être triste ou en mauvaise santé quand on est sur son vélo. Alors soyez-y autant que faire se peut.
Voilà, c’est ce que je vous souhaite simplement pour 2025 : d’être sur votre vélo.
La bise, @eddy_ficile (qui toujours trouve les mots justes 😉 ! )
< Et l’album des meilleurs moments cyclos de l’année… >