2025
06.20

La Sap’Auvergne 2025


Résumé

UN DEFI POUR CHANGER LES REGARDS

Le cyclisme n’est pas figé, et chaque saison passant apporte son lot de nouvelles expériences, d’émotions gravées. 2025 restera ainsi très certainement pour nous l’année de la Sap’Auvergne, un défi solidaire destiné à visibiliser le don de moelle osseuse et l’acceptation du handicap par le sport.

C’est à l’initiative de Nicolas que nous Squadra répondons présent pour accompagner les presque 150 participants qui aujourd’hui s’élanceront sur les routes de notre fabuleuse Haute-Loire.

Avec un beau programme, car ce sont près de 400km et 4800m de D+ qui nous attendent au départ de Tence ! Un parcours très bien tracé, certainement sur les conseils avisés de Nicolas ! Nous débuterons la première journée par les Hauts-Plateaux qui conduisent aux Estables, dont nous arborons fièrement le Mont Mezenc sur nos maillots… Nous roulerons ensuite vers Séneujols via le Monastier-sur-Gazeille où nous avions fait escale lors de notre reconnaissance de début mai. Puis nous suivrons l’Allier jusqu’à Brioude que nous retrouverons à deux reprises après une jolie boucle par le château de Leotoing immanquablement inspirée par le fameux brevet des trois rivières (le Puy-en-Velay, GCP). Nous arpenterons au petit matin les gorges de la Senouire, nous arrêtant quelques instants dans la capitale Velave avant de longer le fleuve Loire. Voici maintenant la Haute que nous connaissons si bien, Yssingeaux, Dunières, ou cette montée de la Saint Bonnette que certains n’auront pas peur de qualifier de plus belle montée du monde… 😉

Seulement, pour réaliser tout ceci il va nous falloir nous montrer solidaires les uns des autres. Car l’épreuve présente cette particularité de rassembler des valides mais aussi des participants en diverses situations de handicaps. Qu’il soit visible, invisible, qu’il soit de naissance ou le fruit de circonstances parfois dramatiques, qu’il soit physique ou bien mental, qu’il soit la marque indélébile d’une maladie grave. Dans ce rassemblement jaune et bleu, c’est 30% des participants qui possède une particularité ou un manque qui leur confèrent une certaine singularité. Pour les accompagner, valides ou handicapés non revendiqués (car n’avons nous pas tous quelque chose qui cloche ou qui un jour a cloché…), venus en soutient moral d’abord avec peut-être même plus tard quelques poussettes…

C’est bien de cela qu’il s’agit… Un défi concentré dans cette maxime que nous nous répétons à l’envie : « On part ensemble, on chemine ensemble, et on arrive ensemble… ». Notre réussite du jour ne se mesure pas à la vitesse moyenne tenue à l’arrivée, mais bien au nombre de participants qui la rallieront… Ce n’est donc pas une course, c’est un Audax. Un effort d’équipe que nous allons produire tous ensemble et qui, dès le départ à Tence, nous promet de belles rencontres et de belles émotions aussi…

« Si la vie était comme ça, alors peut-être…. » Que nous cesserions de nous comparer sans cesse. Que nous étoufferions nos égos pour nous satisfaire d’une gloire commune et partagée. Que nous oublierons d’être obnubilé par la différence pour reconnaître la valeur des âmes au travers de ce qu’elles sont simplement.

Durant ces deux jours à vélo, j’ai côtoyé des non-voyants qui ne percevaient le pays qu’à travers les descriptions des pilotes et beaucoup mieux que ceux qu’on câble à travers les écrans. Durant ces deux jours, j’ai côtoyé des amputés qui produisaient un mouvement plus sincère qu’aucuns moteurs ne pourra jamais produire. Durant ces deux jours, j’ai côtoyé des rescapés du cancer, des autistes à l’humeur communicative, des personnes courageuses qui continuent de se battre pour les êtres chères qu’ils ont douloureusement perdu…

Durant ces deux jours, et malgré la chaleur accablante et la difficulté du parcours, je n’ai vu personne être défaitiste, personne se plaindre alors qu’elles avaient milles raisons de le faire…

J’ai vu l’attention d’une sœur pour son frère. Cette émotion débordante qui montait aux yeux d’un participant atteint de trisomie lorsque nous avons franchi la ligne. La complémentarité d’un homme à qui il manquait une jambe et de sa partenaire de tandem à qui il manquait un bras. J’ai pu observer le prodige mental d’une participante certainement victime d’une sorte d’anorexie pour compenser l’énergie facile que nous « valides » trouvions dans la nourriture. J’ai pu apprécier ces chaînes solidaires qui spontanément se formaient dans les côtes pour aider celles et ceux qui en avaient besoin. Et qui bien sûr nous avaient signifier leur accord.

Car derrière ces handicaps, il y a d’abord des personnes sensibles comme vous et moi. Avec leurs forces, leurs faiblesses, ces moments de joies quand ils tapent dans la main des nombreux gamins debout le long des routes, ces grands moments de doutes aussi comme lorsqu’il fallu repartir après une nuit bien trop courte…

Quand le handicap se fait sentir, il y a toujours une attention humaine, un mot, un geste aussi minime soit-il pour te signifier que, « oui, moi, j’y crois, ça va le faire ! ».

Il suffit alors de se remettre en selle, de gonfler ses poumons et de s’ouvrir aux bonnes ondes de toutes ces communautés positives qui parsèment les chemins…

Il est vendredi. Cette aventure (humaine) tant attendue prend fin entre applaudissements et larmes de joies sur la grande place de Tence. Et si nous devrons nous séparer si tôt l’heure de la célébration consommée, c’est bien avec « ce quelque chose en plus«  que que nous rentrerons chez nous…

Alors remercions nous… Remercions…

Les personnes en situation de handicap pour leur courage et la force exprimée…
Ces « valides » roulant « pour les autres » et portant haut les causes défendues…
La Sapaudia et tout ses bénévoles qui ont œuvré pour rendre tout cela possible…
Cette caravane très professionnelle qui nous a accompagné 2 jours durant…
Ces enfants nous encourageant joyeusement à chaque village traversé…
Marco, Paulo, Jean-Paul, Thierry, Annie et bien sûr à Nicolas pour son implication…
Patrick Montel, sa verve et sa chaîne participant à donner de la visibilité au projet
Jacques et Régis Marcon dont la notoriété n’égale que la simplicité…
Laurent Wauquiez dixit le sportif pour sa présence qu’il n’a malheureusement pu s’empêcher de ramener à son nombril…

Je terminerais par ces quelques mots prononcés par Jean-Paul au retour… 
Paysages, émotions, échanges, convivialité, tout absolument était magique 

La délégation Squadra invité par Nicolas à la Sap’Auvergne. De gauche à droite, Marco, Paulo, Paulo, Damien, Nicolas, Thierry…

 

Témoignages

SI LA VIE ÉTAIT COMME CELA, ALORS PEUT-ÊTRE

 

 


Fiche

 

Descriptif :

GPX : la Sap’Auvergne 2025
Pays : France
Région : Rhône-Alpes-Auvergne
Dépt : Haute-Loire
Départ : Tence (43190)
Difficulté : Haute
Distance : 400km / D+ : 4800m
Durée :  35h 38min
Sport : Cyclisme Route

2025
06.03

Cap Nord pour les couleurs de la Squadra !

Bonne route Joëlle, bonne route Gilles, faites bon voyage !
Et faites nous rêver, avec votre POLARSTEP !!!

 

Le cap Nord aller-retour à vélo
pour ce couple de sportifs sexagénaires…

Ils ont choisi l’aventure et la rencontre. Un couple de Foréziens, installé à Salt-en-Donzy, s’apprête à parcourir près de 8 000 km à vélo, jusqu’au cap Nord en Norvège, avant de revenir par un autre itinéraire. Une expédition humaine et sportive, en complète autonomie, portée par le goût de la liberté et de l’échange.
Joëlle et Gilles respectivement 66 et 64 ans, tous deux jeunes retraités, ne sont pas novices en matière de voyages à vélo. Après un périple jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle l’an dernier, les voilà prêts à rallier le point le plus au nord de l’Europe. Leur départ est fixé début juin.
Leur objectif, 4 000 km à l’aller, avec 25 000 mètres de dénivelé, sans assistance ni véhicule suiveur. Chaque soir, ils espèrent planter la tente, dormir chez l’habitant ou s’appuyer sur le réseau solidaire Warmshowers, qui met en relation des cyclotouristes et des hébergeurs bénévoles. « La vie est chère dans les pays nordiques, l’autonomie est essentielle », souligne Gilles.
Leur équipement a été minutieusement préparé, leurs vélos gravel sont robustes, sacoches allégées, tente trois places, réchaud, outils, trousse de pharmacie, GPS chargé. « Le vélo, ce sont les mollets qui tournent, pas un moteur », insiste Joëlle. Les vélos pèsent 35 kg une fois chargés, un détail qui change tout dans les côtes.
« Si on réfléchit trop, on ne part pas »
Le duo sait que la météo capricieuse du Nord fera partie de l’aventure. « On appréhende un peu, mais si on commence à trop réfléchir, on ne part pas. » Souligne Gilles Duffay. « Si c’est une petite pluie, il faut continuer à rouler, à force de faire mauvais, il va finir par faire beau », explique Joëlle avec philosophie.
Un gros entraînement… Côté préparation physique, le couple s’est entraîné sérieusement, sorties de 200 à 300 km, jusqu’à 3 500 m de dénivelé. « Le secret, c’est de manger avant d’avoir faim, boire avant d’avoir soif », confient-ils. Le parcours, tracé sur Open Runner, a été modifié pour passer par Stockholm, au prix d’un détour de 200 km. Ils tablent sur une moyenne de 100 km par jour, sans date de retour précise.
Et ne leur parlez pas de folie pour cette aventure. « La folie, c’est de rester sans rien faire ! Ce n’est pas une course, c’est une aventure humaine. Ce qui nous motive, c’est la rencontre avec les gens », résume Gilles.
2025
06.28

La montée de Pierre-sur-Haute 2025

Avec Cédric, Régis et Fred. Nico, Agnès, les Squadra et les Saint Just, bref, tout plein de têtes connues pour cette classique du Beau-Forez !!!

Et l’occasion pour le frangin de cocher quelques cols du Cols Foreziens Challenge (#CFC) si cher à mon ami Lolo 😉 ! Col de la Traverse, des Quatre Jambes, de la Croix Ladret, du Beal, de la Chamboite…

2025
06.22

La Vél’Auvergne par le « Solstice For Rêveurs »


Résumé

Ce week-end c’était la Vel’Auvergne, une grosse organisation cyclotouriste sur deux jours entre Clermont-Ferrand et Le Lioran. 2 jours de périple tout organisé avec ravitos, hébergement en dur et transport bagages. Au total 370kms et 6800D+

Nous y étions avec Laurent, Damien et Fred, groupe réduit de l’équipe des « Solstice For Rêveurs« , un groupe de copains avec qui on fait un périple vélo à chaque weekend du jour le plus long de l’année.

On était en mode légèrement décalé puisque nous n’avions pas pris la formule « assistée », nous avions nos affaires dans les sacoches (étape au camping + resto).

On a traîné à l’arrière du gros groupe pendant 2 jours, en partant assez tard et roulant cool avec beaucoup de pauses. Il a fallu un peu insister pour que le fourgon balais arrête de nous suivre, les bénévoles étant entièrement dédiés à leur mission .

Un parcours très bien tracé au cœur de l’Auvergne touristique, celle qu’on utilise pour faire diversion, y envoyer les citadins en vacances et rester peinard dans notre paisible et (plus) joli Livradois-Forez 

Le soleil a écrasé les paysages de toute sa force. Pour ma part je préfère largement l’Auvergne dans un léger brouillard, un peu de froid et de rudesse. Mais il faut avouer que le ciel dégagé permet d’apprécier les immensités des paysages traversés.

Le difficile Pas de Peyrol a été gravi deux fois, dont l’ascension depuis Salers et sa dernière rampe qui vaut son pesant de bout de St Nectaire. Laurent l’a découvert et a enfin pu rejoindre la confédération des « Cyclistes Auvergnats d’origine contrôlée » lors de la cérémonie improvisée devant le panneau.

L’étape à Saint-Jacques-des-Blats près du Lioran frisait la perfection : « Le Chaudron », un bar restaurant excellentissime (jolie déco, truffade-jambon-salade à tomber parterre, service ultra gentil, et, du jamais vu ailleurs, FIP reggae en fond sonore !). Un camping très bien tenu avec un patron très accueillant. Une douche indispensable pour enlever la tonne de sels minéraux et crème solaire de nos peaux. Le lendemain matin, les quelques tables de la boulangerie pour le petit-déjeuner/café.

Le deuxième jour la chaleur était encore pire que le premier. Le Cézallier et son manque d’ombre ont été un moment bien difficile, la sortie de St Nectaire en pleine cagne encore pire.

Dans ce contexte météo, le plaisir du vélo a été inexistant pour moi, hormis dans les descentes sinueuses.

Mais les bons moments de convivialité et d’amusement passés avec mes compères ont permis de passer un beau week-end.

Texte, GRingot – Illustrations, LNakd & votre Hôte


Fiche

 

Descriptif :

GPX : la Vél’Auvergne 2025
Pays : France
Région : Auvergne
Dépt : Puy-de-Dôme
Départ : Saint-Genès-Champanelle (63122)
Difficulté : Haute
Distance : 198+174 = 372km / D+ : 3950+3470=7420m
Durée : 10h35+9h28 = 20h3 sur 2 jours
Sport : Cyclisme Route

2025
06.14

La Sap’Auvergne

Créée en 2019 à Dunières, La Sapaudia Auvergne
est une association à but non lucratif dédiée à deux missions majeures :

  • La promotion du don de moelle osseuse
  • L’accompagnement et l’insertion par le sport
    des personnes en situation de handicap

L’association est née de la volonté de faire bouger les lignes et de rassembler des individus issus de tous horizons autour de valeurs communes : solidarité, entraide et respect des différences. Aujourd’hui, La Sapaudia Auvergne compte une cinquantaine d’adhérents et une quarantaine d’entreprises partenaires historique qui soutiennent activement ses projets.

Du 19 au 20 juin 2025 aura lieu un Défi vélo de 30h organisé par La Sapaudia Auvergne : 400km, 150 cyclistes, 9 ravitaillements, 4500m dénivelé positif… Un vrai défi sportif et humain qui sous l’impulsion de l’association la Sapaudia, constituera certainement l’un des plus beaux moments de la saison…

www.facebook.com/sapaudiaauvergne

www.sapauvergne.fr/le-defi-velo-sapauvergne-2025/

2025
06.08

La Cyclo-montagnarde du Haut-Bugey ❤️


Résumé

La cyclo-montagnarde du Haut-Bugey est proposée au départ d’Oyonnax par le club tout récent Cycl’hôpital. Le parcours excellemment organisé et tracé fut pour moi une occasion rêvée de visiter ce territoire : le lac Genin, Cerdon, le plateau de Retord, le plateau d’Hauteville, le viaduc de Cize-Bolozon… Des endroits précisément détaillés dans une série d’épisodes publiés avant l’épreuve par le club (et dont vous trouverez des extraits ici) ce qui renforce encore l’intérêt touristique du projet. Car si pédaler est une chose, pédaler en ayant connaissance de l’histoire, de la géographie, des légendes d’un lieu en est une autre. Bien avant les « Ultras » qui dérive parfois vers ces sportifs-à-tête-dur que d’autres sports peuvent connaître, il y avait le « Randonneur ». Un animal issu d’une longue tradition et qui pratiquait le cyclotourisme sans se préoccuper des stats’ ou de l’image qu’il renvoyait sur les réseaux. Le Randonneur pratiquait un tourisme qui, sans être dénué d’exploits sportifs, avait pour obsession de revenir un peu plus riche qu’avant son départ… Le vélo était seulement le moteur de sa découverte. Et cette posture là n’est pas encore tout à fait morte puisque, à ma grande satisfaction, elle rassemble ce jour à Oyonnax encore beaucoup d’adeptes. Efficacement défendue par la FFVélo (anciennement nommée FFCT) qui, sous l’impulsion d’un nouveau bureau, semble vouloir faire renaître des organisations d’exception, accessibles, conviviales et qui surtout replace la performance où elle doit être pour remettre l’humain au centre. Et bien que les jambes étaient fortement émoussées par la difficile randonnée du Baridür le week-end dernier, il aurait été quand même bien dommage de passer à coté de cette pépite 🙂 !!!

Épisode 1 : Oyonnax, capitale de la Plastics Vallée

Oyonnax, une ville où l’histoire se mêle à la modernité, mais surtout une ville qui a su faire face aux épreuves avec courage et détermination. Son histoire commence bien avant l’ère industrielle, à l’Antiquité, où elle était déjà connue sous le nom d’ »Oniacus ». Les Romains y ont laissé leur empreinte, mais c’est véritablement au Moyen Âge que la ville commence à prendre forme avec sa position stratégique au cœur de la vallée de l’Oyonnax. Le XIXe siècle marque un tournant décisif pour Oyonnax, qui devient la capitale mondiale du plastique, un secteur qui façonne encore aujourd’hui son identité industrielle. Mais au-delà de cette révolution économique, Oyonnax porte aussi en elle une histoire héroïque : pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est un bastion de la Résistance. En 1943, les habitants se lèvent contre l’occupant nazi, contribuant activement aux réseaux de résistance. Avec ses maquis et ses cachettes dans les montagnes, Oyonnax devient un symbole de liberté et de solidarité. L’esprit de résistance reste bien vivant dans la mémoire collective et fait partie intégrante de l’âme de la ville.Aujourd’hui, Oyonnax est une ville moderne, dynamique et fière de ses racines, un mélange unique d’histoire ancienne, industrielle et héroïque.

Épisode 2 : le Lac Genin, Un Joyau Naturel du Jura

Le Lac Genin, situé au cœur du massif du Jura, est l’un des plus beaux lacs de la région, un véritable trésor naturel qui se cache à 1 010 mètres d’altitude, à la limite de la commune de Septmoncel, dans le département du Jura. Formé par l’action des glaciers lors de la dernière glaciation, il est un parfait exemple des lacs glaciaires qui parsèment les montagnes jurassiennes. Ce petit lac d’origine glaciaire, d’une superficie d’environ 3,5 hectares, est profondément ancré dans le paysage jurassien et dans l’histoire de la région. Le paysage autour du Lac Genin est typique du Jura, avec des forêts denses, des crêtes et des pentes escarpées, qui offrent une vue spectaculaire. Les montagnes environnantes font partie du Jura central, une chaîne de montagnes qui sépare la France de la Suisse. La végétation est composée principalement de sapins, de hêtres et de chênes, créant un cadre naturel sauvage et préservé.

Épisode 3 : Saint-Germain-de-Joux, Un Village de Tradition et de Nature

Nichée dans la vallée de la Valserine à la lisière des montagnes du Jura, Saint-Germain-de-Joux est un petit village pittoresque qui séduit par son authenticité et son cadre naturel. Ce charmant village, situé à une dizaine de kilomètres d’Oyonnax, a su préserver son patrimoine et ses traditions tout en offrant une belle porte d’entrée vers le massif jurassien. Les Marmites des Géants de Saint-Germain-de-Joux. Un Spectacle Naturel Imbattable : Les Marmites des Géants sont l’une des merveilles géologiques les plus impressionnantes du Haut-Jura. Situées à Saint-Germain-de-Joux, elles sont le résultat d’un phénomène naturel fascinant, façonné au fil du temps par l’eau de la rivière Valserine. Les Marmites des Géants sont des cuves profondes, créées par l’érosion de la roche sous l’action des galets et débris transportés par l’eau. Lorsque la rivière Valserine dévale les pentes, l’eau et les débris tournent en spirale, creusant lentement ces trous circulaires dans la roche. En période de crue, l’eau recouvre ces marmites, mais dès que le niveau baisse, ces formations impressionnantes sont visibles, révélant des cuves géantes aux formes étonnantes. Certaines peuvent atteindre jusqu’à 3 mètres de profondeur !

Épisode 4 : Giron, Un Village Authentique au Cœur du Haut-Jura

Situé à 900 mètres d’altitude, Giron est un village pittoresque du Haut-Jura, au cœur du Parc Naturel Régional du Haut-Jura. C’est un véritable havre de paix où l’histoire, la géographie et la nature se rencontrent. Ce petit village de montagne est un lieu de prédilection pour les amoureux de la nature, les passionnés d’histoire et ceux en quête de tranquillité. Une Histoire Riche et Fascinante : Le village de Giron possède une histoire millénaire, qui s’étend du Moyen Âge à aujourd’hui. Autrefois, Giron faisait partie des terres seigneuriales du château de Joux, un site qui a longtemps dominé la région. Au fil des siècles, le village a su préserver ses traditions, notamment la fabrication de fromages (comme le Comté) et la pratique du pastoralisme. Giron a également été marqué par l’histoire locale durant la Seconde Guerre mondiale, où il a été un refuge pour les résistants du Jura. Ce village était également un lieu de passage pour les voyageurs entre la France et la Suisse, notamment grâce au Col de la Faucille, qui reste aujourd’hui un point stratégique pour accéder aux Alpes.

Épisode 5 : Pont d’Enfer de Champfromier, Un Monument Mystérieux et Emblématique

Situé à Champfromier, le Pont d’Enfer est un site incontournable qui fascine par son histoire, son architecture et le mystère qui l’entoure. Ce pont impressionnant, datant de l’époque médiévale, franchit la Valserine et est le témoin d’une époque révolue, marquée par les légendes et les récits populaires. Une Construction Imposante au Cœur du Jura : Le Pont d’Enfer est un ouvrage en pierre construit au XVe siècle, probablement à l’initiative des seigneurs locaux. Il s’agit d’un pont voûté qui a traversé les siècles, reliant deux rives de la Valserine, une rivière puissante et tumultueuse. Ce pont a joué un rôle crucial dans les communications et le commerce entre les villages environnants. Aujourd’hui, il est un témoignage précieux de l’architecture médiévale, avec ses arches imposantes et son caractère robuste.

Épisode 6 : Les Gorges de la Valserine : Un Chef-d’Œuvre Géologique à Chézery-Forens

Les Gorges de la Valserine, situées à quelques kilomètres de Chézery-Forens, sont un véritable joyau du Haut-Jura, offrant un spectacle saisissant de la force de la nature. Ces gorges, sculptées par la rivière Valserine, sont un exemple frappant de la manière dont l’érosion fluviale a façonné le paysage au fil des siècles. Une Formation Géologique Unique : Les Gorges de la Valserine sont célèbres pour leur formation géologique particulière. C’est un canyon étroit et profond où la rivière a creusé la roche calcaire au fil du temps, donnant naissance à des parois abruptes et spectaculaires. Ce phénomène, appelé érosion fluviale, est visible partout dans les gorges, avec des falaises qui atteignent parfois 100 mètres de hauteur, bordant la rivière en contrebas. Les Gorges de la Valserine sont également caractérisées par une biodiversité exceptionnelle. La végétation qui pousse dans cette région est typique du Jura : forêts de sapins, pins sylvestres, et des buissons épais qui poussent sur les rochers. Ce microclimat particulier abrite une faune locale variée. Si vous êtes chanceux, vous pourrez apercevoir des oiseaux comme le martinet noir, ou même des rapaces qui survolent les falaises abruptes. La rivière elle-même est un habitat pour plusieurs espèces de poissons et amphibiens, contribuant à la richesse de l’écosystème local. Le contraste entre la nature sauvage et la force brute de l’eau créant ces formations géologiques exceptionnelles rend ce site particulièrement spectaculaire.

Épisode 7 : Le Pont des Pierres à Châtillon-en-Michaille : Un Témoignage du Passé

Le Pont des Pierres est un véritable symbole de Châtillon-en-Michaille, situé dans la vallée de la Valserine, au cœur du massif du Jura. Ce pont, datant du XVIe siècle, est un exemple remarquable d’architecture en pierre et un témoignage précieux du passé historique de la région. Une Histoire Liée à Châtillon-en-Michaille : Construit à une époque où les routes étaient encore peu développées et où les ponts étaient essentiels à la communication et au commerce, le Pont des Pierres a servi de passage vital pour les habitants de Châtillon-en-Michaille. Il reliait le village aux terres agricoles environnantes et facilitait les déplacements, notamment vers la vallée de la Valserine. Ce pont a traversé des siècles de transformations dans la région, du Moyen Âge aux grandes époques de l’histoire moderne. Une Construction en Pierre Remarquable : Le Pont des Pierres est construit avec des pierres extraites des carrières locales, taillées avec une grande précision. Son arc principal, large et robuste, a été conçu pour permettre le passage de véhicules lourds, même à une époque où les moyens de transport étaient très différents de ceux d’aujourd’hui. L’arc repose sur des piles solides, lui donnant une stabilité qui lui permet de traverser les siècles sans faillir. Il est toujours en très bon état et témoigne de la maîtrise technique de ses bâtisseurs.

Épisode 8 : l’ascension du Col de Cuvery

L’ascension du Col de Cuvéry depuis Châtillon-en-Michaille est une expérience en plein cœur de la nature jurassienne, idéale pour les cyclistes et les randonneurs en quête de paysages exceptionnels et de défis physiques. Ce col, qui culmine à 1 241 mètres d’altitude, relie Châtillon-en-Michaille au plateau des Monts Jura et à la vallée de la Valserine. Tout au long de l’ascension, vous serez immergé dans un cadre naturel riche, avec une flore jurassienne variée. Vous pourrez observer des marmottes sur les pentes, des chamois sur les crêtes, et, avec un peu de chance, apercevoir un cercle de rapaces volant au-dessus de la vallée. Les forêts environnantes, principalement composées de sapins et de hêtres, alternent avec des prairies alpines où fleurissent des plantes sauvages. Le changement de végétation à mesure que vous grimpez ajoute à l’expérience immersive et fait de cette montée une véritable aventure. Arrivé au sommet du Col de Cuvéry, vous serez récompensé par un panorama spectaculaire sur la vallée de la Valserine, le Haut-Jura et les montagnes qui se dessinent à l’horizon. Par temps dégagé, vous pourrez apercevoir jusqu’aux Alpes, avec le Mont Blanc visible à l’horizon, un spectacle inoubliable. C’est l’endroit idéal pour une pause bien méritée, où vous pourrez profiter de la tranquillité du site, du paysage époustouflant et de l’air frais de la montagne.

 

Épisode 9 : Le Plateau du Retord, un Site Exceptionnel au Cœur du Jura

Le Plateau du Retord est un vaste plateau situé au cœur du Haut-Jura, un lieu où la nature, l’histoire, la géographie et la géologie se rencontrent pour offrir un paysage fascinant et une richesse exceptionnelle. Ce site, à la fois isolé et d’une beauté brute, a joué un rôle majeur tout au long de l’histoire et continue de captiver les visiteurs avec sa diversité. Une Histoire Ancienne et Riche : Le Plateau du Retord possède une histoire ancienne, marquée par son rôle dans les échanges entre les vallées et les montagnes. D’abord habité par des peuples celtes, puis utilisé par les Romains, il faisait partie des itinéraires stratégiques traversant le Jura. L’ancienne voie romaine de la Vie du Loup, qui passait par cette région, témoignait déjà du rôle clé de ce plateau pour les échanges commerciaux et militaires. Au Moyen Âge, la région était également utilisée pour le pâturage et la récolte du bois. Les prairies du plateau étaient mises à profit pour l’élevage des vaches et des moutons, et les forêts fournissaient du bois pour la construction et la fuel. C’est aussi une région marquée par la culture et les traditions agricoles spécifiques aux zones montagneuses, comme l’élevage en estive ou l’utilisation des alpages. Le Plateau du Retord a donc été, tout au long des siècles, un lieu de passage, d’exploitation, mais aussi de vie communautaire dans ses petites fermes et hameaux.

Épisode 10 : Champdor et son château

Le village de Champdor et son château sont des trésors du Haut-Bugey, offrant une belle immersion dans l’histoire locale et un cadre naturel préservé. Champdor : Un Village au Charme Authentique : Le petit village de Champdor, niché dans les montagnes du Haut-Bugey, est un lieu à la fois pittoresque et chargé d’histoire. Ce village traditionnel, souvent oublié des circuits touristiques principaux, conserve tout son charme et son authenticité avec ses maisons en pierre et ses paysages verdoyants.

 

Épisode 11, Hauteville-Lompnes : Histoire et Spécificités Médicales

Hauteville-Lompnes, une petite ville nichée dans le Haut-Bugey, a une histoire marquée par sa situation géographique exceptionnelle et ses liens profonds avec l’histoire de la santé. Des Origines à Aujourd’hui : L’histoire d’Hauteville-Lompnes remonte à l’Antiquité, où le village est déjà mentionné sous le nom d’Aventicum. Ce territoire stratégique, proche des montagnes et des forêts, a vu ses premières habitations se développer autour de petites communautés agricoles. Au Moyen-Âge, Hauteville était un lieu de passage entre les plaines de l’Ain et les montagnes du Jura, avec une économie centrée sur l’agriculture et l’exploitation des forêts. Mais c’est au XIXᵉ siècle que le village connaît une transformation majeure grâce à la révolution industrielle et, surtout, la construction des routes reliant le Jura au reste de la France. Le Plateau d’Hauteville et son Héritage Sanitaire : À la fin du XIXᵉ siècle, alors que la tuberculose faisait des ravages en Europe, le Plateau d’Hauteville-Lompnes s’impose comme un lieu stratégique pour les soins. La région, avec ses forêts denses et son air pur, devient un centre de soins majeur, notamment avec la création des premiers sanatoriums. Hauteville-Lompnes se distingue rapidement par sa capacité à accueillir les malades dans un cadre naturel, loin de la pollution des grandes villes, et son climat froid et sec est idéal pour les traitements de la tuberculose.

Épisode 12 : Les Gorges de l’Albarine : Un Chef-d’œuvre Naturel du Jura

Les Gorges de l’Albarine sont un site impressionnant et unique situé dans la vallée de l’Albarine, à proximité de Nantua, dans le département de l’Ain. Cette formation géologique exceptionnelle a été sculptée par la rivière Albarine au fil des millénaires. Ce lieu est un véritable musée naturel, où chaque recoin raconte l’histoire de la nature.

La géologie du site est fascinante :
• Falaises calcaires abruptes : Les parois des gorges, qui peuvent atteindre 100 mètres de hauteur, sont formées de calcaires jurassiques. L’eau de l’Albarine, venant du Plateau du Retord, a rongé ces couches calcaires, créant des gorges étroites et sinueuses, parfaites pour les amateurs de paysages sauvages et spectaculaires.
• Vallée encaissée et canyons : Ce passage naturel, étroit et profondément encaissé, forme des gorges caractéristiques avec des curves serrées, des virages spectaculaires, et parfois des cascades qui dévalent les pentes. C’est un des seuls endroits dans le Jura où l’on peut observer ce genre de paysage.
• Gouffres et cavités : Le site est aussi marqué par des gouffres et des cavités souterraines, typiques de la géologie karstique de la région. Des phénomènes d’érosion karstique, tels que les doline (petits dépressions), peuvent être observés tout au long du parcours.


Fiche

Descriptif :

GPX : Cyclomontagnarde du Haut-Bugey 2025
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Ain
Départ : Oyonnax (01100)
Difficulté : Haute
Distance : 223km / D+ : 4700m
Durée : 10h48
Sport : Cyclisme Route