2025
04.26

BRM300-Feurs 2025


Résumé

Nouvelle édition du 300 de Feurs et une nouvelle variante de la boucle « par Vichy » mise au point cette année par Gilles qui, si elle présente bien quelques mètres de dénivelé en plus, est aussi beaucoup plus agréable et bucolique !

C’est ce qui ressort en tout cas des avis des 38 participants qui se sont élancés aujourd’hui. Dont 10 dans le groupe dont je faisais partie. Un bon groupe, avec les pointures de la région que sont Régis, Serge, Richard ou encore Philippe H. Mais tous ont toujours su garder cette spécificité des BRM, celle qui consiste d’abord à partager ensemble un petit bout de route… Ainsi, et bien que peu en jambes, j’ai pu m’accrocher dans les roues et profiter pleinement à cette belle journée de vélo.

Car si la trace jusqu’à Vichy faisait dans le connu, la suite allait beaucoup me plaire. Avec ce ravitaillement d’abord abrité à la source des Célestins à Vichy. Un bel édifice où nous ferons le plein d’une eau légèrement gazeuse et très salée… Puis le deuxième tiers jusqu’à la Clayette sillonne via de petites routes tellement plus agréables que l’ancien parcours…  Avec ses bocages, bien verts et parsemés de haies… Ses fleurs, ses vaches, ses oiseaux. Et l’absence quasi totale de voitures…

Devant, notre quatuor se relayait. A un rythme soutenu certes mais qui nous permettait tout de même de discuter derrière… Nicolas, Philippe, Marie-Claude, Jean-Paul et René-Pierre pour une bonne moitié formait le deuxième étage de la fusée…

La Clayette. Près de 200 kilomètres et tout le monde je crois sentait le besoin de se ravitailler. Ce sera chose faite, au bar très sympathiques que nous avions découvert l’an passé. Assis au soleil, nous y avons pris juste le temps qu’il faut.

Le dernier tiers était plus montagneux, mais aussi très beau. Avec la longue montée des Echarmeaux, puis des Ecorbans… Après cela, nous allions descendre jusqu’à Régny où les classards faisaient la fête. Quelques blagues, un coca sur lequel je misais pour me remettre d’un sérieux coup de mou. Repartir, traverser la fanfare, regarder passer le train. De l’autre coté de la voie, nous attend la difficile montée vers Saint Symphorien-de-Lay. Où Nico m’attend, tandis que les autres volent déjà loin devant.

Mais les inquiétudes se dissipent à mesure que nous nous approchons de Neulise… Derrière, une seule descente et quelques tours de roues dans la plaine… Puis nous aurons fini. Retrouvant au siège après 300 kilomètres toutes ces gentilles personnes venues donner un peu de leur temps pour accueillir toutes celles et ceux qui aujourd’hui auront vécu sur la route. Milles mercis à eux !

Merci à Christian aussi qui s’est levé tôt pour nous accompagner sur les premiers kilomètres de ce long parcours. Notre seul regret est que tu n’ai pu nous accompagner plus longtemps…

Merci à Daniel enfin. Qui d’où il nous regarde a dû apprécier ce BRM qu’il adorait et le clin d’œil bleu céleste que Philippe lui adressa…


Fiche

Descriptif :

GPX : #BRM300-Feurs
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Feurs (42110)
Difficulté : Moyenne
Distance : 310km / D+ : 3145m
Durée : 14 heures 27
Sport : Cyclisme Route
Homologation : n°_

2025
04.21

Pâques en Provence 2025 – « La Trilogie du Cuissard »


Résumé

Ce devait être initialement une Flèche. Un jeu qui se joue chaque année à Pâques, et qui consiste à rouler en équipe 24 heures durant sur un parcours de son choix et vers un lieu de rendez-vous situé en Provence… L’équipe devant comprendre 5 membres au maximum était constituée. Guillaume l’instigateur alias le Bon, Laurent des belles échappées alias le Truand et moi-même alias la Brute (pas très épaisse). Nicolas, le seul individu à peu près stable que le Far-West comptait avait, non sans avoir longuement analysé la trace, préféré passer son chemin…

Et comme le Bon, aussi distrait qu’il puisse être, avait « oublié » de nous inscrire, nous nous retrouvions le bec dans l’eau mais pas résigné pour autant. Cette trace, nous l’emprunterons tout de même mais à notre manière, dans un long ride débarrassé de toute vanité comme Vélocio jadis l’avait enseigné : « Ne jamais pédaler par amour-propre« , le 7-ième de ses commandements si inspirants.

L’atmosphère au départ était un peu inquiète. Un fort vent du Sud était annoncé et des averses pouvaient bien frapper le sud du département de l’Ardèche en fin de journée. Et bien que le parcours ait été judicieusement raccourci pour en tenir compte, il restait tout de même 230 kilomètres et près de 3600 mètres à couvrir jusqu’à Lagorce où une roulotte nous attendait. Car quitte à se la jouer gaucho, autant le faire à fond… Et cet habitat insolite devait prolonger l’ambiance d’une journée pas comme les autres…

Mais il nous faudrait avant de pouvoir laisser les montures se reposer un peu traverser une bonne partie d’un État nommé Ardèche… La pluie sur les talons, le vent dans la tronche. Les yeux plissés sur l’objectif éperonnant énergiquement la bête à moins de 20 kilomètres par heure. Car ce qui se jouait ici était notre salut. Nous devions atteindre Lagorce à 19heures pétante pour ne pas rester en rade sur le bas-côté.

Mais c’était sans compter sur le Rallye national du Bassin Annonéen qui par deux fois nous barra la route. Se jeter au milieu des chevaux lancés vrombissants dans une pampa couverte de fleurs jaunes et violettes (des tulipes !?), ou bien replacer tranquillement le flingue au fond de l’étui pour s’en retourner fiers comme si de rien n’était ? Le Bon avisa et Brute et Truand lui emboîtèrent le pas… Contournant Vaudevant par son flanc gauche… Filant d’un grand trot contrecarré de bourrasques vers Arlebosc puis Boucieu-le-Roi…

Le village de caractère surplombait une vallée sombre où s’écoulait le Doux. A sa vue, le Bon proposa une pause pour combler le creux qui commençait à le tirailler. Le Truand rentra le premier sous la tonnelle. Et bien que le service fut officiellement fermé, le patron de l’établissement céda sans opposer une forte résistance… Et ce n’est qu’une fois les commandes prises en tablier face à nous que nous constations effarés qu’il s’en retournait en cuisine à moitié défroqué… Le Truand pouvait se montrer convainquant !!!

Et tandis que nous avalions nos américains et nos frites à grandes lampées de Perrier, nous réfléchissions à la profonde philosophie des minions…

Le vent qui balayait les crêtes n’avait pourtant pas faibli. Mais cette pause bien méritée avait clos une introduction un peu bancale pour lancer ce qui constituerait bientôt le début d’une formidable aventure. Déjà parce que les paysages avaient progressivement changés, perdant leur rudesse granitique pour le vert éclatant d’un printemps plus avancé. Aussi parce que nous roulions désormais des routes empruntées lors de mon premier périple en cyclocamping. C’était en 2013. Et chaque virage, chaque vue restait gravée en ma mémoire !!!

L’équipée d’abord hésitante devenait une échappée formidable. Sur ces routes étroites qui croisait Gilhoc-sur-Ormèze ou encore la Fontbonne. Partout le vent hurlait « Vous ne passerez pas !!!«  Et nous passions, la Brute souvent devant car ignorant le vent. Le Truand dans la roue puisque toujours dans les bons coups. Le Bon lui commençait à accuser une trêve hivernale certainement un peu trop assidue… Vernoux-en-Vivarais dépassé, nous plongions maintenant dans la longue et belle descente qui conduit à Dunières-sur-Eyrieux… Une route en balcon, des points de vues superbes sur une Dunière qui ondulait au fond des gorges… L’aventure cycliste est un spectacle, qui adoucie la Brute comme le Truand… La D265 recouverte de pollens ferait le reste. Enfonçant la fatigue un peu plus profondément au fond des tripes, accentuant la perception que nous nous faisions du pays et de ses éléments.

Privas, enfin ! Où le réconfort se trouvait à l’eau claire d’une fontaine. Très bientôt, le col du Benas serait à nous, 10 kilomètres faciles sur le papier mais terrible lorsque le vent use jusqu’à la corde le Joli-long-John porté sous le cuissard… Et tandis que la Brute et le Truand bravaient la pente, le Bon profitait épicurien de chaque arpent… Les 200 000 dollars-or dérobés et soit disant cachés quelque part en vallée de l’Ibie n’avaient semble-t-il que peu d’effets sur lui…

Le Bon, la Brute et le Truand avaient désormais hâte d’en finir. Car en prise aux affres du vent depuis le levé du jour, ils n’accueillaient la pluie qu’avec une retenue visible… Leur trois silhouettes fendant la nuit sur ces routes absolument désertes… 21heures passés, nos trois brigands pénètrent dans la salle bruyante de ce qu’ils perçurent d’abord comme un repère d’Hollandais…

« Dans la chaleur du froid, on sait qu’on aura
Tant de choses à se dire, plus besoin de tricher ni de se mentir
Abattre son jeu d’un coup
Tout perdre, tout gagner mais jouer c’est tout
Afin que l’on redevienne des indiens, des indiennes… »

Après un dîner consacré à refaire le monde, nous gagnâmes la roulotte où nous avions convenu de passer la nuit. Un habitat atypique, mais parfaitement adapté aux êtres sauvages que nous sommes devenus… Malmenés par l’orage qui d’une certaine manière ne nous fera aucunement regretter cette flèche avortée…

Il était près de 9 heures et nous prenions notre temps attablé devant un copieux déjeuné, le premier de l’année pour les gérants du lieux ! Bientôt, nos routes se sépareraient, Guillaume devant repartir au Nord pour un stage Pompier qu’il ne pouvait manquer. Laurent et moi poursuivrons notre route un peu plus au Sud-Est, par les magnifiques gorges de l’Ardèche puis, plus loin, par les contreforts toujours réjouissant du Géant de Provence…

L’orage était passé. Et s’il laissait derrière lui une humidité que le vent toujours fort aurait tôt fait de sécher, il semblait néanmoins que nous aurons une belle journée. Parsemée d’étincelles et de sections plus étouffées. Laurent grimpait avec aisance ces gorges de l’Ardèche que je découvrais pour la première fois. Des gorges pas si plates contrairement à ce que nous avions crû lire un peu rapidement sur le profil. Guillaume nous avait prévenu pourtant 😉 !

Et bien qu’il fut un peu difficile de mettre en route, la beauté des paysages rencontrés et cet air du Sud qui soufflait l’envie et la liberté nous firent peu à peu rentrer dans cet état particulier qui anime le voyageur curieux. Il n’y avait plus à penser. Il n’y avait plus à s’inquiéter de l’état du monde. Applications coupées et attention uniquement focalisée sur le moment, il se résumait dorénavant à ce qui nous entourait. Des villages beaux comme s’ils venaient de naître, des vignes dont le fruit ferait demain les meilleurs crûs, des routes finalement pas si mauvaises pour qui sait regarder droit devant lui… Seulement, nous évoluions d’un bon rythme vers cette via Rhôna que je n’aimais pas trop…

Car il faut bien avouer qu’elle est un peu ennuyeuse… Au gré de ces lignes droites à l’écart des villages et de la vie et de ses turpitudes… Mais elle reste un moyen « sécure » admettons-le de descendre rapidement cette vallée incroyablement circulée… Et nous roulerons ainsi, Laurent souvent derrière cachant mal son ennui… Les choses auraient sûrement été différentes si nous avions eu le vent pour nous aider comme Guillaume devait le vivre dans sa remontée… Prendre patience, tirer sa peine…

Voilà Pernes-les-Fontaines, la ville où est né Vélocio et but de ce périple à vélo. Mais avant d’aller saluer la statue du grand monsieur, nous allons nous autoriser une longue pause bien méritée tout contre le mur d’une boulangerie très sympathique… S’y ravitailler, d’une tarte au citron pour mon ami et d’une amandine gourmande pour ma part. Les pieds respirant en dehors de leurs chaussures. Nous étions un peu usé par la longueur des kilomètres parcourus mais restions confiant, car la suite promettait d’être belle. D’abord, parce que cette région du Vaucluse est exceptionnelle à bien des points de vues, ensuite parce que nous allions opérer un virage plus au Nord ce qui allait nous placer en bonne position dos au vent. Enfin parce que l’Amandine et la Tarte au Citron ferait bientôt leur œuvre !

La statue représente Paul de Vivie et se dresse à Pernes-les-Fontaines. A ses pieds alors même que nous étions hier encore à Saint Etienne – la ville du grand homme – nous reconnaissions son apport dans la voie d’un cyclisme sans sueur (quoique) ni complexe 😉 !

Et comme nous l’avions imaginé, la suite ne fut qu’une régalade dont nous nous sommes attachés à savourer chaque moment. Nous épargnant l’ascension du Géant (la route Nord était fermée, et, avouons-le, parce que nous n’avions pas les jambes pour le faire), que nous contournions par le Sud et par l’Est, par ce pays de dentelles milles fois empruntés à l’époque des Chilkoot et des Tour du Vaucluse

Pernes, Mormoiron, Bedoin, Caromb, le Barroux, Suzette, Malaucène, Vaison-la-Romaine…. Toute l’essence du périple tenait dans ce secteur qui bien que court n’en était pas moins ardu. Laurent qui avait retrouver le plaisir et ses jambes de champion propulsait sans heurts un Chiru dont le titane à nu reflétait la lumière dorée et parfaite de cette fin de journée… Le sourire aux lèvres malgré les pentes toujours plus raides de ces raccourcis que j’adore…

Marchant dans les pas des Romains à Vaison-la-Romaine à l’heure où le soleil s’attarde une dernière fois dans le ciel. S’offrir un dernier morceau de bravoure par la petite route forestière qui rejoint Séguret et monte en cascade. Il était cette fois l’heure de revêtir sa parure de nuit et de filer, oreilles rangées, dans la roue furtive d’un compagnon décidément infatigable… Et c’est ainsi que nous ralliâmes Bollène, après deux étapes se jouant des contrastes comme des difficultés… Loin de nous désormais, Guillaume avait retrouvé sa Terre aimée de Valcivières. Et si nous aurions souhaité partager l’étape du jour avec lui, nous savions que chacun de nous avait tout de même vécu un week-end Pascal inoubliable… Un moment que seules les aventures au long cours savent forger…

Et c’est forts de tout cela que nous rentrerons demain, par le train d’abord jusqu’à Saint Vallier puis par quelques routes sélectionnées pour l’occasion : la vallée de la Cance reconnaissable à la douceur de sa pente et à sa Roche Péréandre s’élevant haut au dessus des eaux, la longue montée depuis les portes du Soleil vers le col de la Croix de Chaubouret ensuite par la variante que je préfère. Celle-qui à un moment bifurque à gauche pour changer de versant. Celle-qui traverse sans que l’on s’y attende un petit village niché dans le pli d’une vallée.

Thélis-la-Combe, la perle discrète des Monts Pilat…

Guillaume, Laurent, Damien, l’équipée belle comme un œuf de Pâques…


Fiche

 

Descriptif :

GPX : J1J2 – J3
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Sorbiers (42290)
Difficulté : Moyenne
Distance : 230+222+78km = 528km
Dénivelé
: 3640+2440+1600m = 7680m
Durée : 27heures sur 3 jours
Sport : Cyclisme Route

 


2025
04.12

#BRM200 Gillonnay 2025


Résumé

C’est cette année mon quatrième brevet de 200kilomètres à Gillonnay, et comme l’a remarqué Rémi, ça devient un rendez-vous annuel !!! Une édition mi-figue, mi-raisin cependant, avec une bonne douche dès le départ puis du vent du vent au retour !!! C’est Olivier qui arrive, et il est plutôt en avance le bougre !!!

N’empêche, la journée était belle tout de même, sur ce parcours naviguant entre Nord-Isère, Ain et Savoie. Des routes que nous connaissons moins, et qui pourtant recèlent de bonnes surprises. Comme Crémieu, alias, la cité médiévale qui voit la vie en Lauzes ! Classée parmi « Les 100 Plus Beaux Détours de France”, la ville située à deux pas de la banlieue Lyonnaise est riche en patrimoine et dispose d’une pâtisserie, « les soeurs de Lys » dont la spécialité appelée Bichon vaut effectivement le détour 😉 !

La pluie a désormais cessé, et Nicolas et moi allons pouvoir en profiter pour doucement sécher et nous réchauffer. Sur ces routes devenues plus calmes nous conduisant à Belley. La cascade de Glandieu, au sommet d’une petite bosse où s’écoule tranquille la rivière…

Un parc, des bancs et un rayon de soleil pour la pause casse-croûte. C’est parfait ! Une voiture à ressort, un cheval à ressort… Mais non, il n’y a jamais de vélos à ressort dans les jardins d’enfant… Par contre, Nico me montre la belle remorque à tandem fabriquée pour l’association la Sap’Auvergne. Tout juste soudée et galvanisée, elle suivra cette grande Aventure à laquelle nous prendrons part en juin prochain !

Il reste 80 kilomètres. Autant dire pas grand chose mais c’était sans compter le vent qui nous oblige à relayer et, ainsi, passer un peu à coté des paysages. Pas à coté du lac d’Aiguebelette par contre, un bel endroit mille fois longé via l’A43 mais où je ne m’étais jamais arrêté. Voici chose faite !

A l’arrivée, la traditionnelle collation offerte et l’accueil toujours super de ce beau club du GCC. Je discuterais ainsi un bon moment avec leur (ex) président. De son Tour de France US-METRO, en 27 jours ! Indépassable !


Fiche

 

Descriptif :

GPX : #BRM200-Gillonnay
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Isère
Ville de départ : Gillonnay (38260)
Difficulté : Moyenne
Distance : 201km / Dénivelé : 2060m
Durée : 8 heures 41
Sport : Cyclisme Route

 


2025
04.05

La Haute au fil de l’eau ☀️


Résumé

Joy Machine

 

La dernière fois que j’ai eu l’occasion de fouler les Hautes-Terres du 43, c’était en mai de l’an dernier, à l’appel de Nicolas et quelques jours seulement avant d’être arrêté par une vilaine blessure… Je n’y était pas retourné depuis, autant dire que la trace envoyée à l’avance par le maître des lieux promettait une journée vraiment exceptionnelle…

8h. Le départ est donné près du pont du Pertuiset où je retrouve en plus de Nico Eric et Richard, deux rouleurs de grande classe officiant à l’Amicale Fayolle Gaffard et dont les nouveaux maillots retrouvent leur couleur d’origine… Si le premier ne m’est pas inconnu – nous nous étions rencontré ici… – le deuxième est une nouvelle connaissance dont le coup de pédale d’une efficacité redoutable nous aura fait mal tout au long de la journée !!! Bref, une bonne recrue !

L’entame se veut assez simple puisque nous empruntons la route des gorges de la Loire déjà mille fois roulée mais si agréable en ces premières heures du printemps. Et s’il fallait bien un peu de vent pour rafraîchir tout cela, les relais tournaient parfaitement et nous progressions sans nous fatiguer outre mesure… Esquivant le Puy-en-Velay par Chadrac et, suite à une petite erreur, par Coubon, nous entamions l’ascension vers ce qui devait constituer avec les Estables l’un des prétextes de l’Aventure. Pâtisserie « La Jonquille« , au Monastier-sur-Gazeille dont la qualité des chaussons surprend à chaque nouvelle dégustation. Celle des éclairs aussi, apparemment 😉

– Chausson Myrtille ✔️ – Chausson Poire-Chocolat ✔️ – Chausson Framboise : à tester – Chausson Pommes : à tester

Nous sortions ravis de notre dégustation et de ces quelques minutes confortablement installé dans le petit salon de thé agencé par Raphaël Puech  au fond de son établissement…

Et il le fallait car bientôt nous débuterons les choses sérieuses. Cette longue montée vers les Estables devenue indissociable de ce cyclocamping improvisé à la sortie du premier confinement, cinq ans auparavant… Le vent toujours nous était défavorable. Mais la journée n’en restait pas moins magique. Tandis que les herbes peu à peu perdaient leur vert éclatant pour ce brin-marron typique des pays de montagne. D’ailleurs la neige toujours couvrait les Monts sur leurs versants les moins exposés… Plus bas, les crocus fleurissaient…

Notre équipé progressait désormais en paysages découverts. En direction de Mars et du Chambon-sur-Ligon. De ces Hautes-Terres délimitées seulement par la portée du regard…. Dans ces Hautes-Terres calmes et sans voitures. Sur ces Hautes-Terres sous le Soleil aujourd’hui. Ces Hautes-Terres, si voisines, et qui pourtant ne ressemblent à aucunes autres.

Et dans cette désinvolture assumée, j’avais fini par oublier le manque d’occasion de rouler cette année et ces jambes encore un peu courtes qui bientôt me feraient payer mon arrogance initiale. Et je dû m’employer. Batailler, pour tenir le rythme imposé par ces compagnons aussi affûtés qu’habitués aux longues virées de la sorte… Car si le plus gros était fait, il nous restait encore la montée de Saint-Bonnet-le-Froid puis de Marlhes… Et tandis qu’Eric nous abandonnait alors pour rentrer par Jonzieux, je poursuivais dans les roues qui me rapatrieront à bon port… La solidarité du groupe 🙂 .

Si la trace constituait un premier-choix dont je m’étais délecté, elle avait aussi un thème. La Haute au fil de l’eau puisque longeant tour-à-tour la Loire, la Laussonne, la Gazeille, le Lignon, la Dunières… Elle avait aussi un but. La reconnaissance en partie et à l’envers du parcours que devront affronter le 19 juin prochain les 150 participants inscrits au défi de la Sapaudia Auvergne !


Fiche

Descriptif :

GPX : #LaHauteAuFilDeL’eau-2025
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Unieux (42240)
Difficulté : Moyenne
Distance : 229km / Dénivelé : 2830m
Durée : 10 heures 28
Sport : Cyclisme Route