04.05
Résumé

Joy Machine
La dernière fois que j’ai eu l’occasion de fouler les Hautes-Terres du 43, c’était en mai de l’an dernier, à l’appel de Nicolas et quelques jours seulement avant d’être arrêté par une vilaine blessure… Je n’y était pas retourné depuis, autant dire que la trace envoyée à l’avance par le maître des lieux promettait une journée vraiment exceptionnelle…
8h. Le départ est donné près du pont du Pertuiset où je retrouve en plus de Nico Eric et Richard, deux rouleurs de grande classe officiant à l’Amicale Fayolle Gaffard et dont les nouveaux maillots retrouvent leur couleur d’origine… Si le premier ne m’est pas inconnu – nous nous étions rencontré ici… – le deuxième est une nouvelle connaissance dont le coup de pédale d’une efficacité redoutable nous aura fait mal tout au long de la journée !!! Bref, une bonne recrue !
L’entame se veut assez simple puisque nous empruntons la route des gorges de la Loire déjà mille fois roulée mais si agréable en ces premières heures du printemps. Et s’il fallait bien un peu de vent pour rafraîchir tout cela, les relais tournaient parfaitement et nous progressions sans nous fatiguer outre mesure… Esquivant le Puy-en-Velay par Chadrac et, suite à une petite erreur, par Coubon, nous entamions l’ascension vers ce qui devait constituer avec les Estables l’un des prétextes de l’Aventure. Pâtisserie « La Jonquille« , au Monastier-sur-Gazeille dont la qualité des chaussons surprend à chaque nouvelle dégustation. Celle des éclairs aussi, apparemment 😉

– Chausson Myrtille ✔️ – Chausson Poire-Chocolat ✔️ – Chausson Framboise : à tester – Chausson Pommes : à tester
Nous sortions ravis de notre dégustation et de ces quelques minutes confortablement installé dans le petit salon de thé agencé par Raphaël Puech au fond de son établissement…
Et il le fallait car bientôt nous débuterons les choses sérieuses. Cette longue montée vers les Estables devenue indissociable de ce cyclocamping improvisé à la sortie du premier confinement, cinq ans auparavant… Le vent toujours nous était défavorable. Mais la journée n’en restait pas moins magique. Tandis que les herbes peu à peu perdaient leur vert éclatant pour ce brin-marron typique des pays de montagne. D’ailleurs la neige toujours couvrait les Monts sur leurs versants les moins exposés… Plus bas, les crocus fleurissaient…
Notre équipé progressait désormais en paysages découverts. En direction de Mars et du Chambon-sur-Ligon. De ces Hautes-Terres délimitées seulement par la portée du regard…. Dans ces Hautes-Terres calmes et sans voitures. Sur ces Hautes-Terres sous le Soleil aujourd’hui. Ces Hautes-Terres, si voisines, et qui pourtant ne ressemblent à aucunes autres.
Et dans cette désinvolture assumée, j’avais fini par oublier le manque d’occasion de rouler cette année et ces jambes encore un peu courtes qui bientôt me feraient payer mon arrogance initiale. Et je dû m’employer. Batailler, pour tenir le rythme imposé par ces compagnons aussi affûtés qu’habitués aux longues virées de la sorte… Car si le plus gros était fait, il nous restait encore la montée de Saint-Bonnet-le-Froid puis de Marlhes… Et tandis qu’Eric nous abandonnait alors pour rentrer par Jonzieux, je poursuivais dans les roues qui me rapatrieront à bon port… La solidarité du groupe 🙂 .
Si la trace constituait un premier-choix dont je m’étais délecté, elle avait aussi un thème. La Haute au fil de l’eau puisque longeant tour-à-tour la Loire, la Laussonne, la Gazeille, le Lignon, la Dunières… Elle avait aussi un but. La reconnaissance en partie et à l’envers du parcours que devront affronter le 19 juin prochain les 150 participants inscrits au défi de la Sapaudia Auvergne !
Fiche
Descriptif :
GPX : #LaHauteAuFilDeL’eau-2025
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Unieux (42240)
Difficulté : Moyenne
Distance : 229km / Dénivelé : 2830m
Durée : 10 heures 28
Sport : Cyclisme Route
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