
Au sommet du col du Planil, se faire cadran solaire dans la lumière déjà brûlante…

Croix de Bois, Croix de Fer, si les mouches s’amourachent, les collants cyclos tuent-mouches…
Nous n’atteindrons jamais Doizieux.
J’avais choisi l’option découverte par le hameau des Freysses.
Une belle route, étroite, rugueuse et pentue comme on en trouvera beaucoup.
Laurent n’a jamais roulé le Pilat. J’espère que celà lui plaira.
Menuiserie où flotte l’odeur du bois. Voici les Scies.
Remonter 2 dents, forcer les guibolles.
L’Oeillon est un pur et dure.
Affliction heureuse 😈
Aigrette n°1, Crêt de l’Oeillon, 1364m
Depuis Doizieux, par les Freysses : +13,7km / D+ 780m

Crêt de l’Oeillon, que Laurent voulut voir de plus près. Dommage qu’avec cette canicule le ciel soit aussi voilé. Le spectaculaire panorama auquel nous aurions du assister restera caché. En reste une pause bien méritée. Et cette discussion enflammée, sur cette société qui finira par nous tuer. » Demain, il fera chaud. Restez chez vous ! Buvez ! Bougez ! Ralentissez ! Fuyez le gras et le sucré … «

Un peu beaucoup cinglés, nous sommes partis quand même. A nos risques et périls. Juste pour hisser bien haut Jolly Roger. Sur ce mat qui surplombe mon Pilat, comme un majeur debout et bien droit. « Sur la côte des naufrageurs, j’ai rêvé, enfant, ma vie d’homme comme un grand défricheur. Je cherchais les épaves au trésor. J’étais pirate autour d’un feu de bois flotté. Je regardais le ciel à l’envers dans les miroirs de lune. Au matin, je tenais le monde dans une poignée de sable que le vent éparpillait. Mes secrets dormaient au pied des citadelles et dans le creux des dunes. « Bernard Giraudeau

La table d’orientation de l’Oeillon. De là, nous pouvions appréhender l’Aventure dans laquelle nous nous étions engagés. Relier l’Oeillon, le Mont Boussuivre et Pierre-sur-Haute. A tire d’ailes, avec parfois quelques surprises, parfois bonnes, souvent mauvaises… 😉
Une aigrette sur le crâne, dans la descente nous avons plongés.
Surpris de l’affluence qui innondait l’Oeillon.
Aujourd’hui. C’est Air de Fêtes.
Et j’avais prévenu…
Le Jarez. Jarez de faire. Et poigne d’acier.
En Cellieu, mes encouragements à vous les fous.
Arrf… Sauce barbecue ? Ou bien moutarde. Rupture !
Chagnon, Saint Romain, au loin, un calvaire, et des vergers.
Nous sommes aux fondations. Terrible mur Gauthier.
A la peine. Arc-Bouté ! Fil vert Bouton vert.
Ce pont. Nous le ferons sauter.

Sous un grand arbre ombrageux, un Fred tout frais nous attendait… Derrière ce mur que Fred avait pourtant reconnu. Et qu’il considérait. Comme une gourmandise dont il ne faudrait pas abuser… Malin le Fred ! Et toujours fidèle aux belles mécaniques. Kona émaillé rouge …

Le village de Lamure est vidé de ses habitants. Qui derrière façades surchauffées et volets clos, chante l’harmonica…

Sainte Foy-l’Argentière n’était pas sur la trace. Mais le Vival d’Aveize étant fermé, nous avons du nous adapter. Il est 14heures, et le Soleil de plus en plus implacable. Une boulangerie. Une boulangère aux joues brillantes. Nous aurions bien eu besoin d’un peu d’essence pour le moteur. Mais les quiches et tartelettes étaient devenues bien plus abordables…

Le circuit pavés de Souzy. Pétard ! Entre les vibreurs, quelques jurons… Exit les pavés. Place à cette langue nutella dont la palme enduit nos basques… Fred, Laurent seront d’accord. Mes alertes répétées sur ce secteur n’étaient point sottises. 150 kilomètres de sueur et d’efforts. Mais nous en voilà sortis. Des Auberges. Nous partagerons ce verre, à l’ombre des parasols… Parviendrons nous à convaincre Fred, de continuer un peu … ?
Et Fred continuera un peu…
Jusqu’à la Tour, où une première aigrette l’attendrait.
Caressées tout en haut de la piste, au coeur d’une jolie clairière.
Les aigrettes sont l’atour des Grands-Ducs.
Plumes sans fonctions sensorielles.
Elles impressionnenent.
Les Fiers-à-💪
Aigrette n°2, Mont Boussuivre, 1004m (Piste)
Depuis la Croix Casard : +1,7km / D+ 135m

Allongés dans l’herbe verte de la clairière, écrin magnifique à la Tour Matagrin… Et bien qu’en retard sur nos prévisions, nous n’étions pas très pressés de repartir… Savourant l’instant. Notre parcours faisait écho à l’origine du site. Points de triangulation de la France au moment les cartes furent établies. Une borne en pierre de l’époque napoléonienne insérée dans la maçonnerie de la tour pour en témoigner.
Et Fred continuera un peu…
Depuis la Tour vers Néronde, puis Balbigny.
En formation nous roulions. Face au Grand Sèche-Cheveux,
Qui donne la couleur des blés. Encore une journée passée à rien penser…
Courir, pédaler, glisser, voler… Et un jour oublier …
Tout. Tout. Mais pas cette journée.
Passée avec la Compagnie.
SolStice Heureux.
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