MeDiaN@Tour

 

Descriptif :

Cyclosportive : La Marmotte 2012
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Isère
Ville de départ :  Bourg-d’Oisans (38520)
Difficulté : Haute
Distance : 175km / Dénivelé : 5000m
Durée : 9 heures 13 minutes et 47 secondes
Sport : Cyclisme Route

Première participation à la plus mythique des cyclosportives. 7000 participants dont 70% d’étrangers viennent se mesurer au parcours long de 175km et présentant un dénivelé supérieur à 5000m de dénivelé. Des chiffres qui impressionnent et un parcours exceptionnel traversant l’Isère, la Savoie et les Hautes-Alpes, en passant par les cols mythiques du Glandon (1918 m), le Télégraphe (1570 m), le Galibier (2642 m), le Lautaret (2057 m), et les 21 lacets menant à l’Alpe d’Huez (1880 m).

7h30. Après avoir quelque peu bataillé pour récupérer mon dossard, je me glisse dans le sas correspondant à mon numéro. Il y a un monde impressionnant. Et tiens ! Certains ont prévu l’éclairage?! Prévoient-ils de rentrer à la nuit tombée? Le départ est comme d’habitude effectué en vagues successives et il est un peu moins de 8h lorsque je franchis enfin la ligne. Départ rapide, on file sur le plat (40-45km/h) puis viens le barrage du Verney avalé lui aussi à grande vitesse.

Mais voilà que déjà les premières pentes du Glandon viennent ralentir fortement le rythme dans le peloton. Je prends un rythme prudent. Aujourd’hui risque d’être une longue journée qu’il va falloir gérer. La première partie du Glandon est bien négociée, courte descente puis ça remonte sévère. Je ne pensais pas avoir à utiliser si vite le 34×28! Une fois le barrage hydroélectrique de Grand Maison passé la pente s’adoucit et le plus dur sera finalement de réussir à remplir son bidon au sommet du Glandon.

Je fais une descente prudente, celle-ci étant de toute manière non chronométrée, et me place dans un gros groupe histoire de rouler « à l’abri » dans la vallée de la Maurienne. Pas d’efforts superflus donc, d’autant que le gros de l’affaire reste devant nous.

Saint Martin d’Arc, et début de la longue ascension vers le Galibier (34km). Je réalise une bonne montée dans le Télégraphe. Le col n’est pas difficile et la route rend bien. Je décide de faire une bonne pause au sommet afin d’entamé le Galibier dans les meilleurs conditions possibles.

Même si le vent de face qui souffle rend l’ascension du Galibier très pénible je profite de chaque mètre avec une petite pensée de « comme à la télé » qui me trotte dans la tête. Mais pas de peloton ici, juste une longue file indienne de minuscules points, s’étalant, jusqu’à s’effacer, écraser par la beauté des paysages.

Le Galibier, le souffle coupé…

Je bascule dans la longue descente qui doit nous ramener vers Bourg d’Oisans. La première partie est assez technique (le précipice donne à réfléchir), mais la route s’élargie dès le col du Lautaret ce qui permet de se faire plaisir en toute sécurité. Passage de plusieurs tunnels non éclairés, je comprends maintenant pourquoi certains avaient de l’éclairage… Flippant!

Nous passons maintenant à proximité du Lac du Chambon. Il ne reste plus qu’une difficulté mais non la moindre : l’ascension de la mythique Alpes d’Huez. Bien que je ne connaisse que la partie située avant la Garde, je sais déjà que cette montée va être dur car les premières crampes se font déjà sentir.

Bourg d’Oisans maintenant et surprise, il y a énormément de monde pour nous encourager : le compteur marque un peu plus de 160km, le soleil est de plomb.Il reste 13,8km et 1090m de dénivelé. Il me faudra près d’1h45 pour venir à bout de cette dernière montée mais je franchi la ligne heureux et fier d’en avoir terminé avec ce qui est à ce jour mon plus grand défi cycliste.

Objectif atteint!!! Je réalise un temps honorable de 9h13 (9h57 avec la descente du Glandon) qui me classe à la 3558° place (397° dans ma catégorie).

L’instant est magique…

BSp@ce, le beau blog rando du fréro !

Descriptif :

Cyclosportive : La Challenge Vercors 2012
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Isère
Ville de départ :  Villard-de-Lans (38250)
Difficulté : Haute
Distance : 170km / Dénivelé : 3380m
Durée : 6 heures 28 minutes et 51 secondes
Sport : Cyclisme Route

Deuxième épreuve du Grand Trophée pour moi après la LOOK la semaine dernière. Finalement cette sortie sur les routes nivernaises aura été plus que bénéfique et c’est avec de bonnes sensations que je me présente à cette nouvelle épreuve. Sans la fatigue de la route également puisque mon père et mon frère m’ont cette fois proposé de  m’accompagner. Un beau week-end en perspective!

Nous arrivons suffisamment tôt pour me permettre de me préparer calmement et de me placer correctement sur la ligne. Les dernières minutes avent le départ me semble interminable. J’ai hâte d’en découdre avec ce Vercors que je ne connais pas. Nous nous élançons à 8h pile (organisation réglée comme une horloge!) pour ce qui va être encore une fois un départ très rapide. Et comme d’habitude, je peine, autant à cause du manque d’échauffement que de ma difficulté à me placer dans ces pelotons groupés, mais je m’accroche.

J’attaque le col de la Croix Perrin (petit col de 3.6 km à 5.9%) avec le groupe, que le rythme rapide imposé fais déjà exploser. Je bascule dans la descente (qui est décidément mon gros points faible) et incapable de suivre me retrouve seul… J’attends un groupe qui revient de l’arrière et avec lesquels je réalise la montée du col d’Herbouilly (10.4km à 3.7%) sur un bon train. Je fais une nouvelle fois la descente seul. Le fond est raides et technique. Quand soudain mon pneu avant éclate…J’ai prié le ciel de pouvoir rester sur mon vélo, j’ai réussi à ralentir sans tomber, ouff…je suis passé une nouvelle fois tout près de la chute. 15min de réparation durant lesquelles je m’aperçois que mes flancs de jantes sont déformés. La roue est neuve, j’ai vraiment la poisse. Et il se met à pleuvoir… Il me reste alors un peu plus de 120km à couvrir et autant pour retrouver un moral qui est désormais comme mon frein avant, c’est à dire inexistant.

Les paysages restent malgré tout splendides…

Après cette longue descente vers Saint Jean en Royans, nous attaquons ce qui devrait être le morceau de bravoure de la journée, le Col de la Machine et ces 11.2 km à 6.2% de moyenne. Je retrouve tout au long de cette montée des coureurs isolés. Je dépasse bon nombre d’entre eux et réalise au final une montée tout à fait honorable. La récompense est une  traversée de Combe Laval tout simplement vertigineuse.

Les pourcentages dans les 14km d’ascension restant se font plus doux… puis c’est la descente vers Vassieux-en-Vercors (haut lieux de la résistance), la vallée de la Vernaison et le long faux plat descendant vers Saint Agnan dans lequel je me retrouve une nouvelle fois seul. Je laisse beaucoup de force face au vent et suit incapable de suivre lorsqu’un groupe revient de l’arrière.

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Dernière difficulté, le col d’Herbouilly par le versant que l’on descendait tout à l’heure et ses 6.5km à 7.1% de moyenne. Je m’arrête brièvement au ravito installé au pieds du col. Les gens sont charmants et le menu est solide :  saucisson, fromage du Vercors, fruits secs, boissons fruitées,… Et c’est plein d’énergie que je repars! L’ascension est raide et il commence à faire chaud mais l’arrivée n’est plus loin. Finalement cette cyclo n’aura pas été aussi dur que je le redoutais.

Dernière descente prudente pour une arrivé à Villard-de-Lans en 6h28 et 51sec, soit une moyenne de 26.23km/h et avec la 211°place sur 326.

Mon plateau repas ingurgité, je rejoins mon père et mon frère pour la remise des trophées, les performances de certain nous laissant sur le cul (le vainqueur met à peine plus de 4h45) et c’est  sous une grosse averse que nous reprenons la voiture en direction de Saint-Etienne. En attendant la prochaine cyclo qui sera vraisemblablement celle des 3 Ballons.

BSp@ce, le beau blog du fréro !

Descriptif :

Cyclosportive : La LOOK 2012
Région : Bourgogne
Dépt : Nièvre
Ville de départ : Magny-Cours, le circuit (58470)
Nom du parcours : LOOK Master 695
Difficulté : Haute
Distance : 156km + 19km pour rejoindre le départ / Dénivelé : 1400m
Durée : 4 heures 46 minutes et 16 secondes
Sport : Cyclisme Route

Et de 3! 3° participation à la cyclosportive nivernaise qui cette année encore s’élance du circuit de Magny-Cours. Contrairement à l’année dernière, le parcours a été légèrement raccourci (156km) et avec un dénivelé légèrement moins important. Ce parcours roulant annonce une course rapide et nerveuse comme c’est souvent le cas sur la LOOK.  Le temps étant tourné vers la pluie il faudra néanmois être vigilant car il serait dommage de tomber avec mon nouveau vélo…. un LOOK justement. N’ayant pas beaucoup pu rouler depuis le début d’année je fais le choix de partir avec mon sac à dos (vêtement de pluie, ravitaillement) et de faire la course en mode touriste.

Comme l’an passé, je fais le choix de laisser la voiture à Nevers et de rejoindre Magny-Cours à vélo. Malheureusement pour moi je rate le groupe et c’est seul que je dois rallier le départ. Il pleut. 7h30, j’entre sur le circuit et finalise mon inscription.

Départ 8h (plus de 300 concurrents patientent depuis 7h30 sous la pluie) pour un tour de circuit de MAGNY COURS. Ayant salué l’aspect sécurité d’un tel départ l’année dernière, je suis cette fois beaucoup moins enthousiaste. Le circuit est en effet rendu hyper-glissant (à cause des résidus de gomme et de gazole non compatible avec les pneus de vélo) par la pluie. Le départ non contrôlé se fait à fond et il n’est pas étonnant de voir de nombreux coureurs chuter. Résultat, dès la sortie du circuit le peloton a explosé et je me retrouve dans un petit groupe d’une 50aines de coureurs. La situation reste tendu jusqu’à Sauvigny où les premières bosses font baisser légèrement le rythme.

L’euphorie des premiers kilomètres étant passé, la suite de l’épreuve  est classique et très roulante…mais très pluvieuse! . N’ayant pas la forme des années précédentes, je me contente de rester dans les roues, mais toujours en restant hyper-vigilant car la route est route est rendue piégeuse par la pluie qui ne cesse pas. Petit moment de faiblesse à l’issu de la montée de Martangy où j’ai du mal à suivre moi qui est traditionnellement à l’aise dans les bosses. Je réussi tout de même à m’accrocher bien décidé à ne pas laisser filer le groupe dans lequel je me suis glisser.

La dernière partie de la cyclo est parcourue à tempo  modéré ce qui me permet de profiter des paysages nivernais et de ces routes qui m’ont mis le pieds à l’étrier. Dernière difficultés de la journée, la cote d’Eulgnes, le Bec d’Allier et enfin la cote de la cathédrale et l’arrivée sur les pavés en 4h46 et 16sec, soit une vitesse moyenne de 32.67km/h (134°/230).

Sur l’esplanade du palais Ducal, les traditionnelles présentations de produits LOOK ainsi qu’une démonstration des Accro’Bike…toujours aussi impressionnants! Bref, une belle journée et en espérant une édition 2013 sous un soleil radieux!