2013
08.16

« Auvergne/Bourgogne » (Cyclocamping)

Raid2-banniere

Descriptif :

Cyclo-Camping : Etape 1Etape 2Etape 3Etape 4
Région : Auvergne – Bourgogne – Rhône-Alpes
Dépt : Haute-Loire – Puy-de-Dôme – Allier – Nièvre – Saône-et-Loire – Loire
Ville de départ :  Le Puy en Velay (43000)
Difficulté : Haute
Distance : 167km – 196km – 226km – 78km : 667km
Dénivelé : 1409m – 804m – 1313m – 1161m : 4687m
Durée : 7h53 – 8h49 – 10h39 – 4h00 : 31h21min
Sport : Cyclisme Route

Raid2-Parcours1

  • Etape 1 : Le Puy-en-Velay –> Pont-du-Château (167km, 7h53, 1409m de D+).

69_Etape1-profil

  • Etape 2 : Pont-du-Château –> Nevers (196km, 8h49, 804m de D+).

45_Etape2-profil

  • Etape 3 : Nevers –> Villerest (226km, 10h39, 1313m de D+).

34_Etape3-profil1

  • Etape 4 : Villerest –> Chevrières (78km, 4h00, 1161m de D+).

16_Etape4-profil

2013
08.09

Les Cinglés du Ventoux (n°5407)

Banniere_cingle_du_ventoux

 

Descriptif :Cingle_5894

Parcours : Les Cinglés du Ventoux 2013
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
Dépt : Vaucluse
Ville de départ :  Bédoin (84410)
Difficulté : Haute
Distance : 139km / Dénivelé : 4500m
Durée : 7 heures 23 minutes
Sport : Cyclisme Route

Vendredi 09 août 2013, journée mémorable.

La mention inscrite sur la feuille de route des cinglés n’était pas seulement publicitaire. Car grimper le Ventoux une fois est une chose mais y revenir 3 fois dans la même journée est une expérience réellement inoubliable. Le chrono est ici bien accessoire tant le Ventoux se suffit à lui même. Un mano à mano simple et direct entre le cycliste et cette montagne, unique et magnétique.

L’idée un peu folle de réaliser la triple ascension du Géant de Provence dans la journée, et tenter ainsi d’intégrer la confrérie des Cinglés du Ventoux, a germé suite à ma participation à la Granfondo Mont Ventoux (01/06/2013). Les conditions dantesques m’avaient alors privé d’un spectacle que l’on me disait magique. Je me devais d’y retourner pour le vérifier par moi-même.

C’est désormais chose faite, je suis cinglé, vraiment, mais encore rempli des émotions ressenties là haut. Il m’aura fallu pas moins de 3 montées pour voir enfin le Mont Chauve sans son couvre chef brumeux…

…et devenir ainsi le 5407ième cinglé de la confrérie!!!!

Cingle_2013

8h00-9h50 : Bédouin

– 21.5 km / 7.5 % moy / 10.7 % maxi / 1 610 m de dénivelé / 1h50 / 11.7km/h

Départ de BédouinDépart de Bédouin 2SAMSUNG DIGITAL CAMERASAMSUNG DIGITAL CAMERASAMSUNG DIGITAL CAMERASAMSUNG DIGITAL CAMERASAMSUNG DIGITAL CAMERASommet

10h40-12h39 : Malaucène

– 21 km / 7.5 % moy / 10.5 % maxi / 1 570 m de dénivelé / 1h59 / 10.6km/h

14h00-16h04 : Sault

– 26 km / 4.7 % moy / 9.5 % maxi / 1 220 m de dénivelé / 2h04 / 12.6km/h

Sault_derniere_montee

Citations & dictons

«N’est pas fou qui monte au Ventoux, est fou qui y retourne»
Dicton provençal

« Les épreuves que tu as endurées tant de fois, aujourd’hui, dans l’ascension de cette montagne, sache bien que tu les rencontres aussi, toi-même comme tant d’autres, dans la recherche du bonheur….nombre d’escarpements coupent cette route et fait avancer de vertu en vertu, par des degrés éminents. Sur le sommet et le but suprême, le terme de la route vers lequel tend notre voyage. » 
Pétrarque, « L’ascension du Mont Ventoux », 1336

«Etranger qui, pour la première fois ose fouler les pentes du Géant, viens humble et armé de courage car tu en auras grand besoin. Et si tu as le moindre doute, alors passe ton chemin et oublie à jamais ton projet insensé…» 
P. Baudoin

Ciel_mystique


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2013
07.14

« L’Antonin Magne 2013 »

Antonin_magne_2013_banniere

 

Descriptif :

Cyclosportive : L’Antonin Magne 2013am-logo-2013
Région : Auvergne
Dépt : Cantal
Ville de départ :  Aurillac (15000)
Difficulté : Haute
Distance : 159km / Dénivelé : 2800m
Durée : 5 heures 40 minutes et 28 secondes
Sport : Cyclisme Route

Une semaine seulement après l’Etape du Tour, me voilà de nouveau inscrit sur une cyclosportive ! A l’opposé géographique cette fois puisqu’elle se déroule au cœur du Cantal, région que je ne connais absolument pas. La récupération a été assez bonne, avec une semaine complète de repos et une remise en route le samedi matin. Je suis prêt à affronter les 159km de cette 18ième Antonin Magne.

Antonin-Magne-profil-2013

Après un long trajet sur des routes sympa mais sinueuses, nous arrivons mon frère et moi à Aurillac sur les coups de 18h. Nous nous rendons aussitôt au camping de l’Ombrade pour déposer la voiture puis nous décidons de profiter de la fraîcheur de la soirée pour faire un tour en ville. Aurillac est finalement une petite ville bien sympathique avec de nombreuses boutiques et son architecture rustique. Idée reçue, je croyais la ville beaucoup plus enclavé qu’elle ne l’est en réalité. Nous poursuivons la visite avant de nous arrêter pour retirer les dossards. Petit cadeau souvenir, des boites de pâtés… reste à trouver l’ouvre-boîte! Retour au camping, nous montons la tente avant de pic niquer.

Camping de l'Ombrade

Camping de l’Ombrade

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La ville d’Aurillac sous son meilleur jour

La nuit est rude, je ne parviens pas à trouver le sommeil malgré la fatigue. Est-ce le stress? 5h30, réveil difficile. Nous plions la tente avant de déjeuner copieusement. Nous sommes en avance. 7h45, direction la ligne de départ qui à lieu à 5-600mètres du camping. Il n’y a pas foule…enfin comparé à l’étape du Tour! Le départ est encore une fois organisé en vague successives, un peu surfait vu le faible nombre de participants. Nous sommes 95 sur le grand parcours.

Dernière secondes avant le départ…Go. Le peloton part relativement prudemment. Nous avons plusieurs kilomètres pour nous échauffer avant l’entame du Pas de Peyrol et nous comptons bien en profiter. La route est large mais il faut rester vigilant du fait des voitures venant à contresens et des rétrécissements de la chaussée qui provoquent plusieurs ralentissements. Ça gueule, ça vit dans le peloton.

Le Pas de Peyrol et ses 1 589 mètres. Je connais seulement ce col comme étant le plus haut col routier du Massif Central. C’est donc le gros morceau du parcours. Le rythme s’emballe dès le pied, le peloton explose déjà mais je suis trop loin pour réussir à me replacer dans les roues.  21km et déjà isolé. Mais où sont elles, les jambes de l’EDT??? La pente s’accentue ensuite après le village de Rudez et cela jusqu’au col de Redondet (1 531 m) à 1,5 km environ du pas de Peyrol. Le pourcentage, régulier, est alors de 6,5 % environ. La fin est plus simple ce qui me permet d’admirer les paysages.

Le Puy Mary

Pas de Peyrol_et Puy Mary Le Puy Mary et crêtes du Cantal

Au sommet, nous virons à droite direction Riom-ès-Montagnès. Jolie descente, mais les routes du Cantal sont tout de même piègeuses. Petit bout de plat dans lequel je me fais reprendre par un groupe. Je prend la tête dans le col de Besseyres puis nous enchaînons sur le col d’Aulac dans lequel le train est assuré par un Garmin. Nouvelle descente avant d’enchaîner sur le col de Néronne. Les paysages sont toujours aussi beau, et les routes, toujours aussi tranquilles. Le Massif central quoi!

Nous traversons maintenant Saint Paul de Salers, village niché au cœur de la vallée de la Maronne et qui jouxte la ville de Salers, réputé comme étant l’un des plus beau village de France. Nous sommes en mi-juillet mais que c’est vert! Il reste 46km et 2 cols. Le col de Saint Georges qu’une une courte descente relie au col et à la station de Légal. Beaucoup de promeneurs sont là et nous encourage. Mais il est vrai que la station se présente comme le point de départ de nombreuses randonnées sur le plus grand volcan d’Europe ce qui explique bien des choses…et donne envie d’y revenir!

salers_et_pays_123Logo_Col_de_Legal-Am2013

Le retour par la route des crêtes est plus dur qu’il n’en a l’air et je commence à coincer. Heureusement, la ligne d’arrivée entre maintenant dans ma ligne de mire et c’est en position chrono que j’en termine avec le grand parcours. Le speaker annonce mon temps : 5h40min et 28 sec ce qui me place à la 41° place sur 107, avec une moyenne de 27.67km/h. Ce qui est pour moi une bonne moyenne puisque je réalise 1h de moins que sur la Scott 1000 bosses qui présentait pourtant un parcours équivalent (160km et 2700m de D+). Avec des conditions climatiques opposées toutefois : 4°C contre plus de 30 aujourd’hui. Ah que j’aime la chaleur…..


 

AMagne-BSpace

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2013
07.13

13 juillet 2013, Julien Simon le plus combattif dans la Capitale des Gaules…

13 juillet 2013, Étape 14 – 191 km – Saint-Pourçain-sur-Sioule / Lyon. Matteo s’impose au sprint dans un Lyon noir de monde. Leader, après une attaque à 15km de l’arrivée, Julien Simon a craqué, rattrapé sous la flamme rouge. Dommage…

2013
07.07

« EDT 2013, Annecy/Semnoz »

banniere_EDT-2013

 

Descriptif :

Cyclosportive : L’EDT Annecy/Semnoz 2013Finisher
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Haute-Savoie
Ville de départ :  Annecy (74000)
Difficulté : Haute
Distance : 128km / Dénivelé : 3600m
Durée : 5 heures 29 minutes et 01 secondes
Sport : Cyclisme Route

128 kms, 3600 m de d+, 6 cols… le voilà donc le menu du jour !

EDT2013-Profil

…, et je suis Finisher de l’Etape du Tour 2013. Après l’Ardéchoise en 2011 et la Marmotte en 2012, me voici donc à l’arrivé de l’une des plus grandes cyclo de France. Et que dire de cette étape si ce n’est qu’elle a tenu toutes ses promesses. Le parcours tout d’abord, tracé au cœur du massif des Bauges, entre Annecy et le Semnoz fut une synthèse parfaite entre richesses des paysages et praticité logistique. La météo ensuite puisqu’il a fait chaud, très chaud avec un ciel bleu, tout bleu comme on en avait peu vu cette année. Par le nombre et l’éclectisme des participants enfin puisque ce sont près de 11 475 participants (+ de 13500 inscrits) venus de 55 nations que je retrouvais au départ. Le Tour sera toujours bien plus qu’une simple épreuve sportive.

EDT2013-parcours

Courte par la distance, cette épreuve ne s’en est pas moins révélé intense par la succession des difficultés rencontrées, et surtout par son dernier col, classé HC, le Semnoz. Mais la multiplication des cyclos depuis le début de l’année avec notamment les 2 très longues distances (pour moi 🙂 ) qu’ont été le Raid Chevrières/Alès/Chevrières et le Tanargue Ardéchois me procure de bonnes jambes! Et bien que ce soit déjà ma 11° cyclosportive, c’est véritablement la première fois que j’aborde sereinement l’événement. Et cette intuition s’avéra juste puisque malgré un départ dans le sas n°10 (dossard 10135),  je termine la course à la 996°/10623 place (852° au classement de la montagne) et ce grâce à un temps de 5h29min et 1sec.

Rendez-vous est donc prit le 20 juillet devant ma tv pour assister à la course des pros qui rendront très certainement ce temps ridicule… Je me  contente d’ici là de faire un petit bilan de cette journée.

Le Départ

Depart_EDT2013Depart_EDT2013_2

EDT2013_AscensionPetit dèj à l’hôtel. J’engloutis sans limite le pain et la confiture qui seront le carburant de la journée. Les départs décalés et mon dossard 10135 me laisse le temps de me préparer tranquillement. Le sas n°10 qui m’a été attribué ne partira qu’à 8h15 soit près d’1h15 après la première vague. Un peu déçu d’être aussi loin mais ce choix favorise la sécurité. Et même si ça part vite, les larges portions de route menant à St Jorioz laissent de la place pour doubler sans prendre de risques. Le parcours est court aujourd’hui, les jambes sont là et je choisis contrairement à mon habitude des départs prudents d’y aller à bloc, 38km/h de moyenne au compteur…quitte à exploser. La stratégie s’avéra en réalité payante puisque je parviens déjà à me replacer dès l’entame de la montée de la côte du Puget (col de 2e catégorie).

La partie usante

La densité des coureurs est désormais plus importante et il faut être vigilant à tout instant pour ne pas se faire happer par les plus rapides ou bloquer par les plus lents. Cela se passe globalement plutôt bien et j’arrive à doubler un nombre important de cyclistes. La montée est régulière et très belle, avec ses lacets ouvrant de superbes panorama sur le lac d’Annecy et sur les sommets environnants. Petite frayeur au sommet puisqu’un concurrent vient s’appuyer sur mon épaule suite à un refus de priorité. Je serais toujours effaré par le manque de civilité de certains participants sur ce genre de cyclo.EDT2013_Descente0 Courte descente avant d’attaquer le col de Leschaux (col de 3° catégorie) qui s’avère finalement être une simple bosse.

Nouvelle descente, je reste prudent, serrant la droite pour permettre aux cyclistes plus à l’aise dans ce type d’exercice de s’exprimer pleinement. Nous passons devant le ravitaillement en nourriture que je dépasse sans m’arrêter. L’objectif premier de la journée reste le chrono. Nous attaquons la cote d’Aillon-le-Vieux (3° catégorie), traversons le charmant village d’Aillon le Jeune où un ravitaillement en eau a été mis en place par les organisateurs. Le col des Prés (2° catégorie) et ses 1142m d’altitude maintenant. Je passe les 2 premiers virages en épingles à la corde, la pente se durci quelque peu et je décide de jeter un coup d’œil sur la feuille de route afin de pouvoir gérer au mieux la suite du parcours. Nous venons alors de dépasser le 50° kilomètres et franchi l’ensemble des « petits » cols de la journée. L’ascension jusqu’ici effectué par palier nous a permis de conserver un rythme soutenu mais les choses vont changés puisqu’il nous reste un col de première à gravir avant l’ascension final du Semnoz.

La vraie montagne

Mais d’abord la descente vers Saint Jean d’Arvey… Une fois n’est pas coutume, je descends bien. La route privatiséEDT2013_Descente permets d' »ouvrir » les trajectoires sans risque de se retrouver nez à nez avec une voiture. Je perds quand même des places mais je ne souhaite pas finir comme les quelques cyclistes qui sont tombés. Il s’agit de l’étape du Tour, certes, mais nous n’avons pas la formation des professionnels et le maître mot devrait rester celui du plaisir. Je m’arrête au ravito présent au pied du Mont-Revard pour faire le plein des bidons. Gros coup de cul avant un léger faux plat et une pente bien régulière sur 15 kms pour atteindre le sommet du Revard. Je m’accroche un moment dans la roue d’un concurrent anglais jusqu’à percevoir  un « allez le 10135, en rouge, ça monte tout seul!!!! » qui me regonfle à bloc et me conduit à le dépasser. Désormais, c’est moi qui impose le train jusqu’au ravitaillement solide du Féclaz ou mon compagnon s’arrête. La fin de la montée est une formalité, et j’en profite pour attraper la bouteille et les barres placées dans le maillot afin de me ravitailler avant la descente. L’enrobée est propre, j’atteins les 68km/h dépassant ainsi les 64km/h atteint l’an dernier lors du Challenge Vercors. Nouveau ravitaillement en eau au pied de la descente avant de relancer sur le faux plat menant à Gruffy.

EDT2013-SemnozLe rythme est retombé, chaque participant tentant maintenant de récupérer avant l’entame de la dernière rampe. nous remontons vers Quintal qui marque le début des souffrances. Les pourcentages deviennent sévères, mais le public est là pour nous soutenir. J’entends une nouvelle fois mon nom, « allez en rouge, c’est la dernière difficulté!!! » Je comprends à ce moment là que je viens de réaliser un gros parcours puisque je retrouve autour de moi des dossards à 3 chiffres. Ne pas craquer, c’est ce que je me répète durant toute l’ascension…les premières crampes se font sentir. Il fait super chaud, 11 kms d’ascension à 8,5 % de moyenne sont devant nous… Certains passage frôlent les 10 % de moyenne, 13 % au plus fort. Il fait chaud… Je lutte pour ne pas mettre pied à terre comme bon nombre de participants. Je m’arrête au ravitaillement en eau situé à mi-chemin, vidant 2 bidons d’une traite. Je suis déshydraté. Je repars, une fois encore les spectateurs sont là pour nous encourager…ça monte, doucement, tour après tour, je me concentre sur le bitume afin de faire le vide. La montée, c’est dans la tête,… mais un robot n’a pas de tête,….quelle excuse pour s’arrêter? Je double, je continue,…encore. Déjà la flamme rouge, enfin la flamme rouge, il reste seulement un kilomètre, encore un kilomètre. Certains se réchauffent au soleil pour faire bonne figure sur la photo finish mais je suis bien loin de ces considérations esthétiques, je tire la langue, je souffle. En finir, et le plus vite possible…500m, 200….un virage sur la droite, je lance mes dernières forces…

Le Final

Je franchis la ligne, je suis cette fois Finisher de l’EDT à 23.34km/h de moyenne! Je savoure cet instant, partagé entre la fatigue et la satisfaction d’être allé au bout de l’étape. Celle de faire comme les pros que j’ai si souvent regardé à la télé et rêvé d’imiter. Après une courte pause au sommet, il ne me reste plus qu’à rejoindre le village étape. Nous redescendons par la même route, celle-ci étant scindée en deux, et j’en profite pour glisser quelques encouragements à ceux qui en termine à leur tour. Nous sommes fous. 15km encore, nous retrouvons le village où nous recevons un accueil chaleureux et une collation bienvenue. Cette journée sera définitivement mémorable!


EDT-BSpace

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2013
06.30

Bois Noirs Oxygène 2013


Résumé

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Descriptif :

Site Openrunner : Bois Noirs Oxygène 2013 (60km)
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loirelogo_bois_noir
Ville de départ : Noirétable (42440)
Difficulté : Haute
Distance : 60km / Dénivelé : 1680 m
Durée : 5 heures 18
Sport : VTT

Données GPS : Télécharger

Diaporama

Parcours

Bois_Noirs2013_60-parcours


Profil

BNO-2013_60-profil


2013
06.16

Motobécane C2, 1979

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Ma restauration d’un Motobécane C2 de 1979
Valeur neuve à l’époque : 1345Francs

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« C’est autour d’un beau et bon cadre que l’on met de « belles choses » pour avoir une belle et bonne bicyclette. » – Les Ateliers de la Rive, La Varizelle, 42400 Saint Chamond

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« Pour qu’un cadre soit beau, les matières premières minutieusement sélectionnées (Vitus) doivent être assemblées de manière à trouver l’équilibre parfait que nécessite une géométrie harmonieuse. »

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« Pour qu’un cadre soit bon, il faut que les tubes qui le composent soient, comme les Vitus, le résultat des dernières découvertes en métallurgie, qu’ils offrent la plus grande légèreté et la meilleur limite d’élasticité tout en conservant la rigidité et la nervosité demandées par les grands champions. »

Extrait-catalogue_1

Extrait Catalogue Motobécane 1979
Extrait Catalogue Ateliers de la Rive, Saint Chamond

2013
06.15

Le Tanargue – Ardéchoise 2013

baniere-tanarge

Dossard-21418

Juin 2013, 2 ans après ma première participation à cette formidable épreuve, me voici de nouveau prêt à affronter les pentes des montagnes ardéchoise. Si l’épreuve est aujourd’hui ma cyclosportive préférée, c’est qu’elle réunie tout ce qui me fais aimer le vélo : beauté des paysages, variétés et qualités des routes, accueil réservé par les nombreux bénévoles, régale du ventre et des oreilles lorsqu’arrivent l’heure des ravitos. Alors pourquoi se contenter d’une seule et courte journée?

logo-ardechoise

J’ai choisi cette année de réaliser en 2 jours « le Tanargue », parcours long de 386km, pour 19 cols et un peu plus de 7440m de D+. La forme est là, l’ascension de mon premier Ventoux bien digéré et, plus surprenant encore, il fait beau!!! C’est t’i pas possible? Une cyclo sous le soleil en 2013??? Bien oui, malgré des orages annoncés pour le samedi soir, il fera beau tout le week-end.

tanargue-profil

Ce massif escarpé où le tonnerre gronde parfois a donné le nom à ce parcours magnifique, agrémenté de cols somptueux comme La Croix de Millet et surtout le plus long de l’Ardèche : le Meyrand avec ses 24 km de montée. Prunet, Rocher, Chassiers, Largentière, Tauriers, Joannas, Rocles, Valgorge et Loubaresse sont véritablement étonnantes.

Vendredi 14 juin, Saint-Félicien/Lanarce (204 km/4117m)

Ardechoise1-moiMe voici donc à Saint-Félicien pour le grand départ. C’est la première fois que je m’aligne sur une épreuve en plusieurs jours et je dois bien avoué que je suis un peu stressé…pas pour le programme de la journée, oh non, mais plutôt pour celui du lendemain. Comment réagira mon corps après 2 étapes consécutives dépassant les 200km? La clé sera bien entendu la gestion de l’effort lors de la première journée.

La voiture garée, je me dirige de suite vers la salle pour le retrait des dossards (je porte le n°21418) et le dépôt des bagages. Pas de soucis cette année, l’organisation est au top et puis nous sommes bien loin de l’agitation du samedi. Il est 6h30 lorsque j’arrive sur la ligne…. un peu plus de 6h50 lorsque je la franchis. Pas de précipitation cette année, l’objectif est de profiter. Départ tranquille donc dans le col du Buisson. Pas de marée jaune « k-Way » cette année, mais il fait frais malgré tout et j’apprécie une fois de plus d’avoir avec moi ma thermique.

Le départ est similaire au parcours classique « Ardéchoise », avec d’abord la montée du col de Nonières puis celle du Mézhilac. Celui-ci est11 finalement bien moins dur que dans mes souvenirs. Je fais une bonne ascension ce qui me permets de rattraper un gars du coin à 4km du sommet. Pas de ravitos cette année, ceux-ci ne seront installés que demain. Dommage car j’en garde un très bon souvenir moi du ravito du Mézhilac!

Descente vers Antraigues, très belle, puis vient le col d’Aizac, toujours aussi court mais toujours aussi raide! Nouvel arrêt pour remplir les bidons et retirer les jambières. Il ferait presque chaud finalement. De la nouveauté maintenant avec le col de Juvinas qui s’ouvre sur une descente à la fois sinueuse et technique. Vient ensuite le col de la Croix de Molière, une formalité. La traversé de Jaujac, petit village niché au cœur du parc régional naturel des Monts d’Ardèche m’interroge sur la taille de cette zone protégée. Comment se fait-il que celle-ci soit si restreinte alors que l’Ardèche regorge de richesses? Image carte postale : petites bâtisses de pierres nichées au sein de montagnes sauvages où les cours d’eau ne tarissent jamais.

Nous traversons maintenant plusieurs villages qui font parties des plus beaux d’Ardèche.
D’abord Rocher et ses maisons traditionnelles….

Rocher-village

…puis Chassiers et ses Flamand-Rose…heu c’est bien ça

25-Chassiers27-Flammand-rose

…l’Argentière, qui est aussi l’une des plus petites sous-préfecture de France…

Argentiere-Chateau

…puis nous entamons la montée vers Tauriers où un copieux ravitaillement nous attends…avant de reprendre la route en direction de la Joannas…

28-Ravito_de_Tauriers29

… Rocles et son col (476m) marque la fin de la promenade puisque nous arrivons au GROS morceau de la journée : le Col de Meyrand et ses 24km d’ascension. L’entame du col est douce, la route serpentant d’abord le long d’un petit cours d’eau,…

La Beaume1

…avant de s’élever très progressivement vers Loubaresse et le sommet du Meyran. Point de vue.

LoubaresseCol_de_Meryran

Le Col du Bez (1230m) situé sur la ligne de partage des eaux Méditerranée/Atlantique

Le Col du Bez (1230m) est situé sur la ligne de partage des eaux Méditerranée/Atlantique

Mont-Gerbier-des-Joncs_et_Mezenc

Le Mont Gerbier des Joncs et le Mézenc se dressent déjà à l’horizon. Je vous dis à demain !!!!

Col de Chavade puis dernier plateau avant de redescendre sur Lanarce. Ainsi s’achève cette magnifique journée, le compteur indique un peu plus de 200km, le dénivelé positif supérieur à 4000m, je suis vanné. Après avoir erré un moment dans le village de Lanarce, je fini par trouvé mon lieu d’hébergement. Et qu’elle ne fut pas ma surprise de découvrir que nous dormirons cette nuit au couvent. L’accueil des religieuses est chaleureux, nous avons même le droit à une petite mousse! Comme quoi. Après ces quelques minutes de repos, nos hôtes nous accompagnent vers nos quartiers. Nous passerons la nuit dans un dortoir de colonie, chose dont je ne tarderai pas à faire les frais puisque je passe à travers mon sommier à 2 reprises. Hop, récupération d’une latte au niveau des pieds pour la remettre au centre, ça roule! La douche et les toilettes aussi sont d’époques, chaînette pour actionner la douche comme la chasse. C’est rustique mais ça mérite d’être vécu,…ne serait-ce que pour la déconnade!!!!

Lanarce-HebergementLanarce-douche

Bon c’est pas tout ça mais j’ai faim moi! Ca tombe bien on nous appel à la soupe. Oui, Oui à la soupe, très bonne….mais un peu light pour un sportif! Heureusement, la soupe n’est que la mise en bouche puisque 2 grosses assiettes de pâtes arrosés d’une sauce champignons/lardons accompagnés de blancs de poulet vont suivre. Je me régale, tout comme mon compagnon de table, un Alsacien adepte de l’Ardéchoise et des Paris-Brest! L’ambiance est bonne enfant mais il se fait déjà tard…il est 21h30 quand je décide d’aller me coucher.

Réveil programmé à 6h, la nuit passe d’une traite. Je suis tellement fatigué…

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2013
06.01

« La Granfondo Mont Ventoux 2013 »

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Descriptif :LOOK_breton

Cyclosportive : La Granfondo Mont Ventoux 2013
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
Dépt : Vaucluse
Ville de départ :  Beaumes-de-Venise (84190)
Difficulté : Haute
Distance : 135km / Dénivelé : 3000m
Durée : 5 heures 29 minutes et 54 secondes
Sport : Cyclisme Route

Mont-Ventoux-profil4

Samedi 1er juin, 8h30. Départ de Beaumes de Venise pour cette Granfondo Mont-Ventoux qui s’annonce déjà très mouvementé. Exit les giboulés de la Scott (avril), exit le mercure au plus bas et la pluie des Dindes de l’Oeillon (mai), juin sera le mois du vent qui souffle déjà très fort en plaine. Des bruits sur la grille font même état d’une annulation pur et simple du grand parcours.

Depart-granfondo1

Malgré un départ plus lent qu’à l’accoutumé, je place toute mon énergie à tirer des bords pour rester, ou du moins essayer de rester, à l’abri dans les paquets qui se constituent avant l’arrivée même des premières bosses de Lafare puis Suzette. Les jambes ne sont pas trop mauvaises, je suis même bien en côte, mais je décroche systématiquement en descente, mon gros point faible. D’autant plus que le vent souffle en rafale et n’est pas là pour me rassurer. Je me crispe sur les freins et le guidon. A ce moment il me semble que la journée sera encore bien difficile dans les descentes, mais ce le sera encore bien plus que prévu!

Nous arrivons à Malaucène, point de départ de l’ascension du Mont Ventoux. D’après ce que j’ai pu lire ici et là, ce versant, bien que réputé moins difficile que la montée coté Bédoin, est à ne pas prendre à la légère de part sa longueur (21.2km) et le dénivelé (1535m). Je fais donc une entame prudente. Les 6 premiers kilomètres sont assez raides mais la route abritée du vent me permet de prendre un bon rythme. La pente s’adoucit ensuite légèrement. J’en profite pour quitter le groupe dans lequel je roule pour tenter d’en rejoindre un autre à l’avant. Mais c’était sans compter le vent qui devient de plus en plus fort à mesure que nous grimpons. C’est donc seul que je me retrouve dans les forts pourcentages situés à mi-distance du sommet. Heureusement, un gars costaud reviens sur moi et je parviens au prix de gros efforts à prendre sa roue…limite. Nous récupérons ensemble un groupe et je laisse partir mon bienfaiteur conscient d’être en sur-régime.

Court répit au niveau de la station de ski du Mont Serein avant d’attaquer les derniers kilomètres. Mais aujourd’hui, point de panorama ni de ciel bleu, le crâne du Mont Chauve est auréolé d’une brume épaisse, la température a baissé de 12°C par rapport à celle ressentie en plaine (4°C au compteur) et le vent souffle, en rafale à 80km/h, changeant sans cesse d’intensité et de direction. Joueur mais fourbe! Celui-ci s’engouffre dans les barrières de sécurité qu’il fait chanter mais aussi dans les roues des cyclistes qui bataillent de plus en plus à garder le bon cap. Certains participants sont en sens inverse, victime de leur manque d’équipement ou plus simplement de la force du Géant. Je m’arrête au sommet transi par le froid. Des spectateurs ont l’heureuse idée de nous aider à enfiler les k-Way, banal en temps normal mais impossible avec ce vent. J’ai quand à moi la thermique et les gants longs dans le sac,…nombreux sont ceux qui doivent m’envier!

Mont ventoux-sphère

Mais avant d’attaquer la descente sur Sault, je place une petite carte postale histoire de quitter le sommet du Ventoux avec un bon souvenir,…car il faudra bien revenir!

Mont ventoux

La montée c’est dur, normal. Mais que la descente le soit encore plus, est-ce vraiment possible : je vous aurais répondu que non mais ça…c’était avant… 1ier virage, je passe tout près de la première gamelle. Est-ce le sac qui augmente la prise au vent ou mon gabarit plutôt léger qui ne suffit pas à lutter, je ne parviens par à résister à la force des éléments et c’est les pieds déchaussés et au raz du sol que j’effectue les 2 premiers kilomètres de la descente, m’arrêtant dès que les bourrasques deviennent trop fortes. Un peu lâche me direz vous mais certains font le choix de descendre à pied…d’autres foncent aussi!!! Inconscients. Un coureur a d’ailleurs fracassé son vélo au niveau de la stèle Tom Simpson, plus de peur que de mal apparemment, mais ça calme.

S’ensuive 26 kilomètres de descente vers Sault, avec une route refaite à neuf, et où il faut toujours être en prise. Rien de tel pour se réchauffer. Aurel, on salue Montbrun-les-Bains, un des plus beaux villages de France, et on tire vers la vallée du Toulourenc (tout ou rien en provençal), Saint-Léger-du-Ventoux et Entrechaux. Le mistral est toujours là, un petit groupe de 5-6 personnes se reforme autour de moi. La route est vallonnée, au milieu des cerisiers, des oliviers et de la vigne. Il reste 20 kilomètres et à Malaucène, nous reprenons le parcours aller à l’envers pour rallier Suzette, les Dentelles de Montmirail et Beaumes. Le paysage est splendide, il fait presque chaud. Le col de la Chaîne est toujours aussi venté et il faudra attendre Suzette et les 5 derniers kilomètres pour avoir enfin le vent dans le dos et se faire vraiment un grand plaisir.

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En résumé, une 10ième cyclosportive assez courte (135km) mais avec des conditions climatiques dantesques…bon ok le mot est un peu fort. Nous sommes 534 arrivants sur 1052 partant ce qui donne quand même une bonne idée de la difficulté. Je termine pour ma part 161°/339 participants sur le master avec un temps de 5h29 et 54sec, soit une moyenne de 24.55km/h. Voici donc pour les chiffres mais je termine surtout avec l’image d’un Ventoux fidèle à sa légende : celle d’un col mythique qui ne vous pardonne rien. Et bien que dominé par lui, c’est non sans fierté que j’accroche son nom à mon palmarès.

Après l’effort, le réconfort…

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BSp@ce, le beau blog rando du fréro !

2013
05.19

Les Dindes de l’Oeillon 2013


Résumé

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Descriptif :

Site Openrunner : Les Dindes de l’Oeillon (5 ascensions)
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Saint Paul en Jarez (42740)
Difficulté : Haute
Distance : 202km / Dénivelé : 4734 m
Durée : 9 heures 20
Sport : Cyclisme Route

Données GPS : Télécharger

Les Dindes ???

Les Dindes de l'Oeillon 2013

Les dindes de l’Oeillon, ou l’ascension du col à 5 reprises !!!


Parcours

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Profil

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