2018
03.03

De retour dans la Haute, de Firminy à Montfaucon ….


Résumé

Haute-Loire – Tableau de Grimmer – Eglise de Montfaucon

120km, une sortie bien trop courte pour motiver l’écriture d’un article mais néanmoins suffisamment longue pour en ramener quelques photos pleine de couleurs…

 

120km, une sortie bien suffisante pour s’amuser avec le vent et découvrir en même temps de nouvelles histoires …. 😉 !

Dans la chapelle Notre Dame, on peut admirer une collection de 12 tableaux flamands du XVI siècle, signés Abel Grimer. Ces tableaux appartenaient au marquis Melchior Mitte de Chevrières, seigneur de Saint-Chamond dans la Loire qui lors d’une charge d’ambassade à Bruxelles, acheta ou reçu pour service rendu cette collection. Ramenée dans sa propriété de Saint-Chamond, elle a peut-être décoré le château où l’a-t-il confié à la nouvelle église Notre Dame dont la construction s’achevait ou peut être dans les réserves ? En tout état de cause, ils ont été trouvés dans les dépendances de l’église par le successeur du père Flachat : Paul François Régis Jamon, natif de Montfaucon. C’est un jacobin fervent qui défend la révolution mais  » l’instruction pour l’extirpation du Fanatisme » publié par Fouchet et Collot d’Herbois en novembre 1793 fait abdiquer Jamon comme tous les autres prêtres constitutionnels. Ils devront abandonner leur église et rejoindre leurs terres natales. Au printemps 1794, il quitte Saint-Chamond emmenant avec lui les tableaux de Grimer certainement aidé par quelques personnes voulant sauver ces œuvres. Avant sa mort, Jamon fit don de ces tableaux à la chapelle Notre Dame de Montfaucon. Certains ont vu dans ce geste une expiration de sa conduite passée. Ces tableaux s’inspirent de deux thèmes : un thème religieux, faisant référence à la vie de Jésus et un thème profane se rapportant à la vie rurale dans les pays flamands au XVI siècle.


Parcours et profil

 


Fiche

Descriptif :

GPX : #DeRetourDansLaHaute
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Firminy (42700)
Difficulté : Moyenne
Distance : 120km / D+ :  2139m
Durée : 5 heures 12
Sport : Cyclisme Route

 

2018
02.24

#200, la campagne de Russie avait pourtant si bien commencée…


Résumé

 

Descriptif :

GPX : #LaCampagneDeRussie
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Sorbiers (42290)
Difficulté : Moyenne
Distance : 201km / D+ :  1500m
Durée : 7 heures 41
Sport : Cyclisme Route

 

Annoncées depuis déjà plusieurs jours, les masses d’air glaciale venues de Sibérie commencent à déferler ce samedi sur la France. Nul doute que nous aurons froid, très froid même avec des -10 -15°C attendus dans la région. Mais avant d’hiberner, profitons des quelques rayons de cette journée très supportable pour rouler un peu, et mettre ainsi quelques kilomètres de coté en pensant aux beaux jours qui ne devraient plus tarder.

Alors OK, il fait tout de même froid. Mais un froid bien sec qu’un bonnet, de bons gants, un cache nez et plusieurs paires de chaussettes sauront parfaitement combattre. Et puis ne dit on pas souvent qu’il conserve, qu’il tue les microbes et les insectes, qu’il est, dans une une certaine mesure bien entendu, revigorant ?

Prenons donc la route, sans y penser ni s’essouffler, à la recherche seule du pédalage économe et efficace qui sera gage de réussite. Et puis comme on est pas des sauvages, on va aussi en profiter pour prendre quelques photos, celle des clients atypiques restés envers et contre tout attablés au comptoir du pont de Loire (Saint Just Saint Rambert), puis celle des toitures encore blanchies par le gel à l’entrée de Chazelles-sur-Lavieu. Une brève excursion dans le forez  qui me rappel combien la plaine du même nom est agréable en cette saison… Dents et freins serrés dans la longue descente, Montbrison est toute proche. La température ressentie y est tout de suite beaucoup plus acceptable, probablement un conséquence de l’abri naturel formé par les montagnes du soir. Nous ne sommes qu’au début de l’après-midi. Le ciel semble par moment vouloir se dégager. Cela vous fout aussi l’envie de continuer…. Et bien on continue… Plein nord cette fois-ci, prenant cette bise qui vous brûle et vous rougit la peau en pleine face. D’un coup d’index engourdi mais encore vaillant, je fais sauter la chaîne du petit au grand plateau. Juste histoire d’enrouler du braquet … et de rallumer (ou devrais-je dire réanimer….) la chaudière. Boën-sur-Lignon, ces sarments de vignes ne sont plus que des moignons balayés par les vents. Il est l’heure de remettre un peu de bois dans le poêle, essence rare abondamment garnie de poulet et de mayonnaise… Bref, la dalle !

Crépitement, étincelles au fin fond des boyaux, la braise est là et nécessite qu’on l’entretienne. Je reprend la route direction Arthun et Bussy-Albieux. La mosaïque ardoisée de l’Eglise Saint Martin m’attire l’œil. L’édifice se découpe sur un coin de ciel bleu….un bleu ciel tirant vers la menthe glaciale. Me voici désormais à la pointe Nord de la plaine du Forez. Je vais changer de point cardinal, tribord toute et cap au Sud. Le vent est un peu moins défavorable, le sac à dos joue pleinement son rôle de carapace. Nous ne sommes qu’en début de saison et la force fait encore défaut. Pourtant les jambes tournent rond, sans efforts…. Et c’est presque un peu inquiet que je me rend compte que j’apprécie de plus en plus la platitude ou plutôt plainitude à moins que ne soit plénitude de ces paysages. Moi qui ne jurais jusque là que par vallons et montagnes…. Le froid mordant me jouerait-il des tours ?  Après bientôt 6 heures de selle, cela n’est pas impossible. La sortie touche heureusement à sa fin. Il me faudra traverser les grands champs céréaliers parfaitement tristes en ce mois de février, m’approcher brièvement du fleuve sauvage et silencieux avant de me faufiler entre place forte médiévale et Casino royale à Montrond-les-Bains. Un dernier coup de collier devant l’hippodrome de Saint Galmier, et hop…..

…165km en version « Seul au Monde »… Pourtant, le compte n’y est pas tout à fait. Ce qu’il manque ? Oh trois fois rien….quelques tours de pistes et surtout….le spectacle d’un pâle coucher de Soleil  au dessus les toitures Stéphanoises…. Demain, l’hiver sera là. Et moi, je serais assis bien au chaud, sirotant un bol de soupe en rigolant de ceux qui oseront défier les éléments 😉 !

 


Parcours


Profil


 

2018
01.31

MeDiaN@Bike, l’appli à base d’Arduino et inspirée par Zwift …

Aller, cette fois, on arrête de baver sur le home trainer intelligent vendu par Zwift, on se remonte les manches, et on va le faire nous même, notre SmartTrainer.
Objectif ? Pouvoir connecter son vélo à l’écran de son ordi bien sûr, car aujourd’hui, c’est devenu sans intérêt de pédaler sans ordinateur… 😉

Et comme pour une recette, la première chose à faire c’est de rassembler les composants indispensable à la fabrication de cet home trainer maison.

Voici de quoi nous allons avoir besoin….

  • D’un vélo…. oui, 1 seul suffira, donc ça va pas être bien compliqué….;
  • D’un Home-Trainer basique….mon Tacx Booster à 9 niveaux de puissance fera parfaitement l’affaire…;
  • D’un ordinateur…si possible sous Tux;
  • D’une plaque à trou électronique pour développer rapidement le circuit élec…;
  • D’une pincée de composants électroniques : résistance, fils,…..
  • D’une boite en carton pour rassembler le câblage….
  • D’un relais magnétique et de l’aimant d’un compteur filaire pour la détection de la vitesse….;
  • D’un simple câble audio Jack pour la liaison vélo/ordinateur…;
  • D’une carte électronique pour traiter l’information et la transmettre sur l’ordinateur via un port USB….Après recherche, ce sera donc l’Arduino…. .

Et après ça ? Ben on se fout tout dans la tête, on secoue, on secoue et on secoue encore et puis quand on est bien secoué on passe derrière la caméra pour montrer comment on sait bien pédaler 🙂 Enjoy !

Ça pulse non ? Et comme je suis sympa, je vous donne quelques éléments qui vous aideront à développer votre propre système à la maison….

D’abord le câblage de l’Arduino et de la partie électrique :

Le câblage de la carte Arduino….

Ensuite, le programme Arduino qui, à partir du signal électrique émis à chaque passage de l’aimant devant le capteur ILS (récupéré d’un vieux compteur filaire), calcul la distance, la vitesse et d’autres infos qu’il envoie à l’ordinateur via le port USB.

Voir MeDiaNTachy.ino

Enfin, l’application graphique développée en Processing pour rendre l’expérience vraiment UserFriendly ….

Voir MeDiaNBike

Ne vous reste maintenant plus qu’à faire comme moi…Mais en mieux ….. Et après… repartager vos sources … 🙂 ! Et bientôt, Zwift ! 😉

2018
01.13

Premier jardinage 2018, direction le Forez !!!


Résumé

Descriptif :

GPX : #1erJardinageForez2018
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : Sorbiers (42290)
Difficulté : Moyenne
Distance : 174km / D+ :  2220m
Durée : environ 7 heures 04
Sport : Cyclisme Route

13 janvier, la voilà déjà la première sortie longue de cette nouvelle saison 2018 … Et si de larges volutes de buée accompagne ma respiration lors des premiers tours de roues, c’est avec bonheur que je constate que le Soleil sera aujourd’hui de la partie. Un beau ciel bleu au dessus du Pilat, les rayons orangés frappant les façades de la cité Stéphanoise. Une fois n’est pas coutume, j’ai choisi de la traverser. De Saint Priest à Geoffroy-Guichard,  à Carnot contourner le Crêt de Montaud en direction de Côte-Chaude puis rejoindre Saint Genest-Lerpt par l’épingle  fermée du Cluzel. Désormais à tribord, je m’éloigne du vert pour trouver le rouge particulier des Appelous. Quelques coups de pédales plus loin, le brun-vert du fleuve sombre tranche avec les rives claires dévoilés par le faible niveau des eaux. L’hiver a été et reste sec. La terre a besoin d’eau…mais pas tout de suite… !

Saint Paul, le quartier de la Semène puis Aurec, je franchis furtivement le fleuve, parcourant des yeux Aurec-Plage qui se trouve reliée au centre-ville par une une délicate passerelle posée sur de vielles piles datant de 1892. La préservation du patrimoine alliée à l’utile. Enfonçons-nous maintenant aux cœur des territoires ruraux si agréables à rider. Sur la route menant à Bas-en-Basset, 1,5km environ après Aurec, vous trouverez une petite route sur votre droite. N’ayez pas peur. Empruntez-la. Celle-ci vous conduira sans effort vers Malvalette, Rozier-Cotes-d’Aurec, plus généralement vers les plateaux du Forez. De là, vous découvrirez de belles routes sillonnant au milieu de prés à l’herbe brune, de forêts sauvages et de villages de caractère. Apinac…un deux un deux, me voici à Usson-en-Forez  où je m’octrois une petite pause aux abord de l’étang « Le Champdieu….. « .

…Après un bref salut de la main à deux vététistes qui traversent juste devant moi, me voici de nouveau en route. Le temps est maintenant splendide, la première impression du matin était donc la bonne. La température devient agréable même s’il ne faut pas se méprendre. 7-8°C au compteur, nous sommes quand même en janvier… Franchissement des voies de la vielles gare ferrée d’Usson… nous voilà partis en direction du Puy-de-Dôme, de Viverols et de son vieux Château. Quelle bonne idée j’ai eu. L’an dernier, toutes mes dernières incursion en territoire Forezien ont été accompagné de nuages pas toujours sympathique. Et là, j’ai presque chaud…. Saint Romain, j’atteindrais bientôt Saint Clément et bien vite Saint Antheme, drôle de prénom pour un Saint. De là les choses se corse. Il va falloir se hisser en haut du col des Limites, duquel l’ascension de la Croix de l’Homme Mort n’est qu’une formalité. Nous ne sommes qu’en début de saison, les jambes m’ont suivis lors des fêtes et refusent aujourd’hui d’avaler les pourcentages. Fonction Randonneur enclenchée, je me hisse tranquillement en haut du col. Je sais qu’une longue descente sur Montbrison m’attendra alors….Et avec elle, une pause pâtisserie bien méritée. Nous sommes en début d’après-midi. Assis dans un petit parc, ce sera pour moi galette frangipane et pain aux raisins. En vous remerciant…

…… Et maintenant ? Que vais-je faire ? Ben de la plaine pardi ! Comme tout bon cycliste de la région qui se respecte… En début de saison, on roule au plat, pour ne pas se fatiguer… Dans un premier temps, direction Chalain d’Uzore, mieux connu sous le nom des Croix d’Automne, puis à droite, croisant d’abord une longue ligne droite jouxtant les étangs où poussent les roseaux, puis un groupe de cyclistes presque retraités, coupant ensuite à travers champs avant de retrouver enfin la toiture pointue du cousin Chalain-le-Comtal. Capture argentique d’une belle ferme entourée de race équine, je franchi une nouvelle fois la Loire grâce au pont de la cité thermale. Montrond-les-Bains….

….Mais vous auriez tord si vous me croire arrivé. Nous sommes en début de saison, le compteur aligne pas loin de 150km, et les jambes le double…. Mais la tête heureusement est là….

We’re up all night till the sun
We’re up all night to get some
We’re up all night for good fun
We’re up all night to get lucky
….

Dimanche 14 janvier, les jambes sont décidément bien raides au saut du lit. Mais pas suffisamment pour m’interdire une petite sortie VTT pur plaisir dans l’après-midi… L’épilogue d’un beau premier week-end vélo 🙂 Nice !!!


Parcours


Profil


 

2018
01.01

Billet d’humeur 2018…

Humeur 2018. Le vélo est toujours là. Pliant, en fibre de carbone, tout terrain, avec changement de vitesse au guidon, c’est encore un vélo. Un cadre, deux roues, un pédalier, une chaîne et un guidon. Une des mécaniques qui a le moins évolué sur le fond depuis son invention, avec la brouette peut-être. Les damiers de Peugeot ont disparu, et c’est sans doute dommage ; mais les sensations n’ont pas changé. La liberté du coup de pédale n’a pas d’équivalent. Ni la marche ni, à plus forte raison, l’automobile, ne procurent ce sentiment de faire corps avec la terre et d’en être en même temps détaché. Bien sûr, de temps en temps, les roues collent au revêtement de la route, quand celle-ci s’élève un peu trop ou que la cinquième heure passée sur une selle vous semble interminable. Celui qui enfourche sa bicyclette n’en est pas moins toujours submergé par la même émotion ; celle qui vous saisit quand, d’un coup, le monde est à votre portée. Plus d’espace, plus de temps, les copains à quelques tours de roue. Oh, bien sûr, il reste à négocier l’heure de retour et l’itinéraire emprunté. Peu importe ! Le vélo, ça ne vous lâche plus. Et pas seulement les bobos qui ont assuré le succès de Vélib’ comme solution possible aux encombrements parisiens. Aux premiers rayons de soleil, aujourd’hui plus qu’hier, les routes se couvrent de cyclistes de tous âges, casqués et vêtus de maillots criards. D’aucun auraient pu penser, non sans raison, qu’un moyen de locomotion aussi inconfortable était condamné à disparaître avec le progrès des techniques. Que le Ventoux du pauvre Simpson allait être rendu aux chèvres. Rien de tout cela. Le Géant de Provence est devenu l’un des monts les plus fréquentés. Un must, pour parler la langue du temps. Cela pourrait agacer. Cela agace parfois. Si ce n’est que chacun a ses secrets pour retrouver seul, ou avec des amis choisis, le bonheur à Bicyclette. Oublié alors le prétentieux qui exhibe son matériel, ou le plus prétentieux encore qui assène ses moyennes. Ne comptent que le vent, la lumière et le ciel…