09.26
Résumé
Qu’on l’appelle The Laughing Cow aux Etats-Unis, La vaca que rie en Espagne ou Con bo cuoi au Vietnam, La Vache qui rit inspire ses consommateurs à choisir de rire à la vie. 100 ans après sa naissance, notre icone rieuse continue de défendre le super-pouvoir du rire aux quatre coins du monde.
26 septembre 2021. Après un report de quelques mois, l’heure est enfin venue de rejoindre Alexis et Matthieu pour cette cyclo, anniversaire des 100ans de la vache qui se marre… Une vache, rouge, iconique, que nous connaissons tous… L’occasion de remettre un dossard aussi (premier depuis 2018) et de découvrir cette partie du Jura que je ne connais que par son versant du Bugey…
8 heures. Le départ est donné pour un peloton qui joue parfaitement le jeu en portant les couleurs de la fraîche centenaire… Le départ est neutralisé. Jusqu’à la maison de la vache qui rit où une grande photo souvenir est prévue. Puis nous nous élançons… Sans ambition pour le classement générale mais avec celle de profiter au maximum de cette belle journée, des ravitaillements généreux et de la
beauté du parcours. Aujourd’hui, nous traverserons plusieurs villages atypiques, sous les encouragements des habitants. Le rythme qui soudainement s’accélère, l’euphorie sans doute d’une progression en peloton. Le ciel nous épargne de la pluie mais gache un peu les points de vue auxquels nous aurions dû avoir droit. J’imagine l’eau émeraude depuis ce pont jeté en travers du réputé lac de Vouglans. Aborde, bavard, la douce ascension du col de la Joux. Me délecte des paysages des plus sauvages qui entourent Saint Laurent-de-Grandvaux. Dans ce Pays des lacs et petite montagne, je me régale… Notant dans ma tête les conseils d’Alexis et Matthieu qui, fier de leur région, racontent les coins qu’il ne faudrait surtout pas rater… Nous voici désormais tout près du Hérisson, un site remarquable qui prend sa source au Saut Girard. 31 sauts. Pour 7 cascades. Le plus grand ensemble de France… Nous continuons encore. Cette fois en direction de lac de Chalain, qui se trouve ni plus ni moins être le plus grand lac naturel du Jura… En faire le tour à pied ? Ou à vélo ? Peu importe. L’adresse est cochée et fera vraissemblablement l’objet d’un futur périple. Quand ? Qui sait ? Il y a encore tellement à voir… Nous terminons cette cyclo. Dans les derniers, il est vrai, mais avec l’agréable idée d’en avoir pleinement profité. Du parcours. Des autres cyclos. Des ravitos…. Car si aux vaches qui rit nous avons fait honneur… nous avons aussi grandi… Développé nos papilles. Et finalement, préféré le Comté. 18mois, et fruité. S’il vous plaît… 😉
Histoire vache
Lors de la Première Guerre mondiale, Léon Bel, affineur du fromage Comté, est âgé de 36 ans lorsqu’il est affecté au « Train », plus précisément au régiment de « Ravitaillement en Viande Fraîche » (RVF). L’état-major décide de doter chaque unité d’un emblème spécifique qui sera apposé sur tous les véhicules, en particulier sur les camions. Pour obtenir le meilleur résultat possible, un concours est lancé, concours auquel participe Benjamin Rabier. Le dessin qui orne les camions de « Ravitaillement en Viande Fraîche » est celui d’une vache hilare. Le dessin fut surnommé la « Wachkyrie », allusion aux Valkyries, rendues célèbres par Richard Wagner et emblèmes des transports de troupes allemandes.
En 1921, Léon Bel, à la recherche d’un nom pour son fromage fondu, se souvient de ce nom d’emblème et dépose la marque La vache qui rit. Il décide de faire de cette tête de vache hilare l’emblème de son produit. Il dessine alors une vache en pied en s’inspirant du dessin de Rabier, mais la piètre qualité de l’illustration l’oblige à faire appel à Rabier qui reprend son dessin original et l’affuble de boucles d’oreilles, a priori sur les conseils de sa femme, afin de « féminiser » l’animal. Léon Bel en achète les droits pour 1 000 francs. L’imprimeur Vercasson est chargé de faire des retouches et donne à la vache sa couleur rouge.
Recette
A l’origine de la vache qui rit, une idée devenue d’actualité. Celle du recyclage…
Préparation : 20 min / Cuisson : 10 min / Pour 12 portions
- 150 g de restes de fromage de votre choix (chèvre, bleu, camembert, comté…)
- 1/4 de l de lait de votre choix
- 2 cuil. à soupe de jus de citron ou de vinaigre blanc
- 1 grosse pincée de bicarbonate de soude
- 2 feuilles de gélatine alimentaire ou 1/2 cuil. à café rase de gélatine en poudre
- Râper ou mixer le fromage en fonction de sa texture et le faire fondre dans le lait, à feu doux, en tournant bien. Il est possible de mixer l’ensemble ensuite pour plus d’homogénéité.
- Mélanger dans un bol le jus de citron et le bicarbonate de soude : cela doit mousser. Verser ce mélange dans le lait.
- Ajouter la gélatine en feuille ou en poudre, faire réchauffer légèrement le tout jusqu’à ce qu’elle soit fondue.
- Répartir la préparation dans des petits moules genre plaque en silicone. Laisser réfrigérer avant de démouler. Conserver au frais une quinzaine de jours maximum.
Recette extraite du Petit Traité Rustica des fromages maison…
Fiche
Descriptif :
GPX : #LaVacheQuiRitCyclo…
Région : Bourgogne-Franche-Comté
Dépt : Jura
Ville de départ : Lons-le-Saunier (39000)
Difficulté : Moyenne
Distance : 150km / Dénivelé : 1900m
Durée : 6 heures 09
Sport : Cyclisme Route
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