2016
08.11

#ChasseurDeCols Sancy 2016


Résumé

2016_ChasseurDeCols-Sancy_ban

Roches Tuilière et Sanadoire

Descriptif :

2016_ChasseurDeCols-Sancy_logoGPX : ChasseurDeCols-Sancy
Pays : France
Région : Auvergne
Dépt : Puy-de-Dôme
Ville de départ : Mont-Dore (63240)
Difficulté : Haute
Distance : 156km / D+ : 3300 m
Durée : 7 heures 40
Sport : Cyclisme Route

Un nouvel épisode de #ChasseurDeCols qui me conduit aujourd’hui dans le Sancy. Un massif peu connu mais qui était pourtant mon terrain de jeu favori lorsque je travaillais sur Clermont-Ferrand. Pas de grands Cols ici, juste des routes très calmes et très sympa qui offrent de nombreuses variantes à la seule condition d’aimer grimper.

Il n’est pas encore 8 heures lorsque je m’élance du camping municipal du Mont Dore. La nuit a été très fraîche sous la tente et la matinée semble suivre le même chemin. Le vent, glacial pour un mois d’août, souffle sur le massif. La Croix Morand, premier col de la journée de dresse heureusement dès la sortie de la ville ce qui permet un échauffement rapide. Je rejoindrais ensuite le versant Est de la Croix Saint-Robert, que je sais magnifique. La route y est maintenue parfaite pour la course de côte qui s’y déroule chaque année. J’aperçois au gré des épingles le lac du Chambon (l’autre) dominé par l’impressionnant Château de Murol. Un détour historique que je ferais plus tard si tout va bien.

Le sommet est encore baigné dans la brume lorsque je le franchis. Je m’arrête pour prendre une photo…

Mont Dore, passage à l’accueil du camping pour régulariser ma situation. Arrivé après 18heures hier, j’avais dû m’y installer en douce… Les nouvelles sont bonnes. Car si les températures devraient rester fraîches tout au long de la journée, le Soleil ne devrait plus tarder.

Je repars en direction du Col de Guéry, que je gravirais deux fois, la première par le versant Mont Dore, la deuxième par Orcival. Il ne me reste désormais plus qu’à atteindre la station du Sancy pour boucler la première moitié du parcours. Je redescendrais ensuite sur Mont-Dore pour m’offrir une pause sandwich et sieste bien mérité dans le petit square jouxtant la place de l’Eglise….

L’idée est maintenant de faire le parcours en sens inverse pour découvrir les versants de la Croix Saint Robert et Croix Morand qui me sont inconnu. Mais retourner au Sancy ne serait pas drôle. Un petit détour par Murol et son Château le remplacera avantageusement. De nombreux touristes sous la porte. J’admire la vue sur le lac de Chambon-sur-Lac avec les crêtes du Sancy dressées en arrière plan…. Je temporise car le versant Est de la Croix Morand sera long….

Dernier effort : rejoindre Rochefort-Montagne pour tenter une nouvelle ascension par ce versant du Guéry. Celle-ci m’avait laissé un super souvenir en 2011, la route serpentant entre les Roches Tuilière et Sanadoire*. Ce sera le dernier col de la journée mais la Chaîne des Puys entraperçues sur le chemin me donne déjà de nouvelles  idées ! 🙂

A voir également :
« Huit autour de Mont Dore », le 24/07/2011
« Tour du Sancy », le 16/10/2011

 

Diaporama

*Les Roches ?

2016_ChasseurDeCols-Sancy_maison

L’architecture locale utilise les matériaux mis à disposition par la nature: un bel exemple avec cette maison située à côté de la coulée prismée oblique, les murs en section de basalte prismé, le toit en lauzes de phonolite et les coins des murs en trachyte.

Ce sont les vestiges de deux volcans faisant partie de l’ensemble Sancy-Monts Dore érodés par des glaciers. Il n’en reste plus que la cheminée (Tuilière) et un morceau de cône (Sanadoire) séparés par une vallée en auge. Elles marquent la limite entre les Monts Dore et le massif de la Banne d’Ordanche et émergent dans le cirque du Chausse, au pied du col du Guéry. Elles bornent la vallée Fontsalade (en auge) et sont formées par deux culots de lave qui furent dégagés par le glacier qui occupait le cirque.

Les prismes réguliers, nés du lent refroidissement de la lave, se délitent en plaques minces et régulières, les lauzes. Elles furent longtemps exploitées pour couvrir les toits des maisons et des églises dans un large périmètre, donnant ainsi son nom à la roche Tuilière.

La roche Sanadoire, « roche sonnante », car la phonolite résonne quand on la frappe, culmine à 1290 m. Elle a porté jusqu’au XVe siècle un château réputé imprenable. Il servit de repaire aux mercenaires (routiers), amenés par les anglais, qui ravagèrent la contrée pendant la guerre de Cent Ans. Un effondrement de la partie sommitale (certainement dû au tremblement de terre de 1477, qui secoua fortement la région et endommagea la Basilique d’Orcival), en a complètement effacé les traces.

Source : Les Roches Tuilière et Sanadoire


Parcours

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Profil

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2016
08.06

La Pierre Chany 2016


Résumé

Descriptif :

Pierre Chany, né le 16 décembre 1922 à Langeac (Haute-Loire) et mort le 18 juin 1996 à Paris. Journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme, i a couvert 49 Tours de France et fut longtemps l'une des meilleures plumes du quotidien sportif L'Équipe.

Pierre Chany, né le 16 décembre 1922 à Langeac (Haute-Loire) et mort le 18 juin 1996 à Paris. Journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme, il a couvert 50Tours de France et fut longtemps l’une des meilleures plumes du quotidien sportif L’Équipe.

GPX : La Pierre Chany
Pays : France
Région : Auvergne
Dépt : Haute-Loire
Départ : Langeac (43300)
Difficulté : Moyenne
Distance : 141km / D+ : 2165m
Durée : 4 heures 35
Sport : Cyclisme Route

Inscription de dernière minute à cette cyclosportive alti-ligérienne que j’ai décidé de faire comme un test pour valider la récupération après un Tour du Mont Blanc particulièrement exigent ! Malgré quelques difficultés avant Auvers et une roue libre émettant des bruits inquiétant, je termine à une honorable 74° place (sur 175 partant) bouclant ainsi les 141km en un peu plus de 4h35minutes. Test réussi donc.

Départ extrêmement rapide pour une boucle Langeac / Langeac d’une quarantaine de kilomètres où je m’évertue à rester au contact. Pas évident lorsque l’on est adepte des sorties solo au long cours de supporter la nervosité et le rythme imposé ! Je sens déjà que les jambes manquent de puissance et le cœur de rythme pour tenir longtemps. 

Montée de Saugues, la difficulté du jour, une montée de 7/8km assez raide qui nous emmènera sur les Hauts Plateaux de la Haute Loire. Je laisse partir dès le pieds évitant ainsi la zone rouge. Les participants inscrits sur la Claude Séguy (110km) commencent à nous rattraper. Nous avons une trentaine de km de plus à faire, inutile d’essayer de les suivre.

Après une montée où chacun a grimpé à sa main, un petit groupe se reforme et maintien un bon rythme dans une portion où le vent n’est pas encore trop défavorable. Je devrais cependant les abandonner peu avant Sauges (que nous retraversons une deuxième fois), de fortes vibrations et un bruit insupportable étant apparu au niveau de la roue libre. Pas de jeu, rien de dé-serré, je réglerais le problème à la maison, après un un nettoyage et graissage complet du mécanisme.

Le Tour du Mont Blanc est toujours là et c’est victime d’un gros coup de mou que je me dirige vers Auvers, pays de la bête du Gévaudan. J’y dévore ce que les organisateurs ont bien voulu y disposer. Je  sens déjà mes forces revenir….. 🙂

La suite est une succession de bosses sans difficultés majeures mais le vent est très présent à cette altitude (toujours au dessus de 1000m) et nous ne sommes pas trop de trois pour prendre les relais et maintenir ainsi un tempo honorable. Les paysages sont super, la route parfaitement sécurisée par les nombreux signaleurs. Une cyclosportive en cyclotouriste !

Dernière et longue descente sur Langeac. Je ne prends aucun plaisir. Le bruit dans la roue libre est flippant et le vent oblige à pédaler sans cesse dans une descente rapide qui aurait normalement due être grisante. Dernier km, nous rentrons dans la ville et je prends la tête afin de bénéficier de l’ambiance avec tous les supporters venus encourager un proche ou un ami. Je franchis la ligne, fatigué mais pas cramé. Direction ? Les douches puis le copieux repas saucisse-lentilles où je ferai la connaissance de deux personnages ! Une bien belle journée terminée au sommet du calvaire de Saint Roch.


Presse

2016-Pierre-Chany-presse


Parcours

2016_Pierre_Chany-parcours


Profil

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2016
08.02

#ChasseurDeCols Nord-Forez 2016


Résumé

2016-ChasseurDeCols-Forez-ban

imagesDescriptif :

GPX : ChasseurDeCols-Forez
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : St Romain-le-Puy (42610)
Difficulté : Haute
Distance : 183km / D+ : 3700 m
Durée : 8 heures 13
Sport : Cyclisme Route

Deuxième épisode de ce #ChasseurDeCols spécial Forez qui me conduit cette fois dans la moitié Nord des Monts du Forez. De Saint Romain-le-Puy à Valcivières près d’Ambert, à Noirétable la pointe Nord en passant par la Chambonie, puis le retour par la place forte de Chalmazel.

De nombreux Cols franchis et beaucoup de plaisir à sillonner ce que les Forézien appellent couramment les montagnes du soir :

#ChasseurDeCols Sud-Forez le 30/07/2016 :
– Col de Pra Mort : 1065m
– Col de la Faye : 1093m
– Col de Chemintrand : 1028m
– Col des Supeyres : 1365m
– Col de Baracuchet : 1256m
– Col de la Croix de Joanziecq : 1145m

#ChasseurDeCols Nord-Forez le 02/08/2016 :
– Col de Baracuchet :1256m
– Col des Supeyres : 1360m
– Col du Chansert : 1236m
– Col du Béal : 1390m
– Col de Reculon : 1153m
– Col des Sapeaux : 1164m

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2016-ChasseurDeCols-Forez-carte

Diaporama


Parcours

2016-ChasseurDeCols-Forez-parcours


Profil

2016-ChasseurDeCols-Forez-profil


2016
07.30

#ChasseurDeCols, Sud-Forez 2016


Résumé

2016-ChasseurDeCols-Supeyres-ban-1

Pokémon Go, jeu présenté le 10/09/2015 par Niantic qui fait basculé le monde dans la réalité virtuelle !

Descriptif :

2016-ChasseurDeCols-Logo

« Attrapez-les tous ! »

GPX : #ChasseurDeCols-SudForez
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Départ : St Bonnet-le-Château (42380)
Difficulté : Moyenne
Distance : 153km / Dénivelé : 2810m
Durée : 6 heures 16
Sport : Cyclisme Route

#ChasseurDeCols GO* est un jeu solo ou multi de vraie-réalité basé sur la localisation et la collection de Cols à partir de n’importe quelle carte et machine à pédales propulsée par la seule et unique force musculaire. Les premières cartes sont téléchargeables ici gratuitement et il ne sera jamais question de faire payer quoique ce soit. Libre à vous ensuite de créer les vôtres !

Le joueur masculin ou féminin incarne son propre personnage qui est amené à parcourir le monde à la recherche d’objectifs appelés Cols. Lorsqu’un Col est rencontré, le joueur doit le gravir par au moins l’un de ses versants, si possible le plus pentu 🙂 Le franchissement d’un Col permet au joueur d’engranger de la confiance et de l’expérience qui lui permettront d’élargir sont champ d’action et d’affronter des Cols de plus en plus redoutables. Son score d’endurance en sera renforcé ce qui lui permettra d’accéder à des niveaux comportant de plus en plus de Cols dans une même partie. Un seul leitmotiv.

« Attrapez les tous ! »

Le premier #ChasseurDeCols officiel a été réalisé dans la journée du 06/05/2016, dans le Parc Naturel Régional du Vercors. Un deuxième épisode s’est depuis joué dans le Parc nature Régional de la Chartreuse. Le troisième volet aura la double particularité de se jouer à domicile (Les Monts du Forez), et de comporter 2 étapes… Alors à très bientôt !

« Intuition, Sagesse, Bravoure !”

*Toute ressemblance avec un jeu ou concept existant est bien évidemment fortuite.

Parcours

2016-ChasseurDeCols-parcours


Profil

2016-ChasseurDeCols-profil


2016
07.16

Le Tour du Mont Blanc 2016


Résumé

2016-TMB_ban

2016-TMB-LogoDescriptif :

GPX : Le Tour du Mont-Blanc
Région
: Auvergne-Rhône-Alpes
Dépt : Savoie
Départ :  Hauteluce (73620)
Difficulté : Très Haute
Distance : 330km / D+ : 8000m
Durée : 18h 27min
Sport : Cyclisme Route

Il y a des objectifs qu’on se fixe longtemps à l’avance et pour lesquels on se prépare consciencieusement pour être à 100% le jour J. Et lorsque cet objectif est sportif, il dépasse l’aspect physiologique pour devenir une source inépuisable de motivation et d’enrichissement personnel. Chaque année apportant ainsi sa pierre à la construction de l’individu et à sa progression :

Et puis arrive le moment où le but est atteint et sa réalisation laisse derrière soi comme un grand vide… Que faire désormais pour continuer à se motiver ? Les cyclosportives, trop classiques et trop formatées ne vous font plus frissonner autant qu’avant….

Vous chercher un défi à la hauteur de vos nouvelles ambitions… et c’est alors que vous re-découvrez au détour d’un Blog une épreuve inclassable sur laquelle vous ne vous étiez même pas arrêté… Le Tour du Mont Blanc créé en 2010 et qui avec seulement 875 finishers constitue l’un des Graal de l’aventure cyclopédique.

3 pays, 330km, 8000m de D+, ….de quoi faire réfléchir …. ! Des chiffres impressionnant qui font de l’épreuve l’une des plus dures du monde. De quoi trembler ? De quoi rêver !

« Une seule personne peut te dire que tu n’en es pas capable. C’est toi. Ne t’écoutes pas, essaies, et dépasse toi ! »

2016-TMB_affiche

Préparation

LA FIN D’UN CYCLE

16 juillet 2016. Nous y sommes. Le jour J d’une épreuve à la fois tant attendue et tant redoutée. Avec ses 330km et ses 8000m de D+, réussir cette cyclo permet d’une certaine manière d’accéder à la cours des grands. Avec seulement 875 finishers au terme des 6 premières éditions, aller au bout de ce défi n’est pas garanti et il faudra compter sur une préparation sans faille et un mental à tout épreuve le jour de la course. Si je suis confiant pour la préparation (préparation depuis 2015, enchaînement de cyclo rapide, de sortie longue en solo et de cinglés à fort dénivelé), le mental et la forme physique reste l’impondérable qui décidera du terme de cette journée.

LE MATERIEL

2016_TourDuMontBlanc-MUL

LOOK 586, en mode MUL. Je teste la sacoche de guidon et l’éclairage Lézyne pour la première fois.

Pas d’hésitations à avoir de ce coté là, le LOOK 586 sera nécessairement de la partie. En revanche, le relatif échec vécu 3 semaines plus tôt lors des Fondus de l’Ubaye m’aura fait prendre conscience que le sac-à-dos pouvait constituer un véritable handicap par forte chaleur. Je décide d’y remédier en installant une sacoche de guidon qui me permettra d’emporter tout le nécessaire pour une sortie en semi-autonomie (règle de base de ce TdMB même si beaucoup de participant ont des voitures suiveuses) tout en restant libre de mes mouvements.

Couvrir les 330km demande du temps et si certains boucleront le parcours en moins de 13h, le départ et l’arrivée se fera pour moi de nuit. Pas question de prendre des risques, l’acquisition d’un éclairage de qualité me paraît indispensable. Après quelques recherches, j’opte finalement pour un ensemble Lézyne AV/AR rechargeable sur USB. De quoi envisager différemment les sorties longues.

2016_TourDuMontBlanc-Lezyne

LA VEILLE DE LA COURSE

Arrivé la veille à la station des saisies, nous nous rendons après un pique-nique consistant au bord du lac aux inscriptions. Allemand, Flamand, Anglais, toute l’Europe est venue se mesurer au parcours proposé par l’équipe de Sport’Communication. 

Vendredi, pour les inscriptions. Le ravito a été soigné et prendra place dans un magnifique sac fluo qui sera visible au milieu des autres. La réussite se cache dans les détails !

Outre le retrait des dossards et la dépose des sacs, l’inscription donne également droit à un magnifique maillot du Tour du Mont Blanc, tout noir et parsemé de paillettes de couleurs.

2016-TMB_europe2016-TMB_maillot

17h, rendez-vous au briefing obligatoire d’avant course. Après avoir respecté une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat de Nice, les organisateurs font montés la pression en nous donnant tout les détail utiles pour demain. La présentation se termine tout en émotion avec la projection d’un film magnifique réalisé par Marcus Leach lors de l’édition 2015 : vidéo à voir dans le dernier onglet de l’article.

Après une courte promenade dans la station, il est plus que temps de rejoindre l’hôtel des Chalets du Mont Blanc à Hauteluce pour la dernière phase de préparation.

Les Chalets du Mont Blanc

Les Chalets du Mont Blanc

… dernier regard sur la fiche de route, demain je m’élancerais pour une journée folle qui me conduira à travers 3 pays à faire le tour d’un massif mythique, franchissant 8 cols avec en tête les mêmes motivations que celles qui animèrent les premiers explorateurs de ces contrées. Un défi contre la nature, un défi contre soi-même.

Le Mont Blanc vu depuis Hauteluce. Si tout va bien, j'en ferai le tour dès demain !!! :)

Le Mont Blanc vu depuis Hauteluce. Si tout va bien, j’en ferai le tour dès demain !!! 🙂


Le Tour du Mont Blanc

Samedi matin. J’ai réglé le départ à 3h30 mais je ne parviens finalement à m’extirper du lit qu’après un gros quart d’heure. Sur la table de la cuisine m’attends le petit-déjeuner préparer la veille. Salade de riz, pain, brioche, jus de fruits, du consistant et encore du consistant. Car de l’énergie il en faudra pour affronter l’épreuve et avant ça la fraîcheur matinale. Dehors c’est nuit noire et 6°C à Hauteluce, 3°C  peine aux saisies. Je m’équipe au rythme de la sono où s’enchaîne les tubes tous plus entraînant les uns que les autres : vestes, jambières, manchettes, sur-chaussures, gants longs, gilet réfléchissant. Le vélo s’illumine lui de milles-feux. Dans la sacoche de guidon, je glisse barres de céréales et sucrées ainsi que les gants court qui j’espère me serviront au plus vite. Dernier morceau de musique à l’autoradio. Je monte le son d’une chanson qui prends aujourd’hui une résonance particulière  :

(Vivre ou ne pas vivre)
Etre seul, être là, Etre enfin face à soi même
(Vivre ou ne pas vivre)
Etre fort, être faible, Etre encore face à soi même
(Vivre ou ne pas vivre)
Etre nu, être bon, Etre doux face à soi même
(Vivre ou ne pas vivre)
Etre un jour, une nuit, Etre en vie face à soi même
Vivre ou ne pas vivre

Je rejoins la ligne de départ depuis laquelle nous nous élancerons pour une première descente à la lumière des phares. L’ambiance est joyeuse même si la tension semble monter peu à peu à mesure que nous approchons des 5heures. 

2016-TMB_Depart

5h00, le départ est donné au son de la sirène. C’est parti pour une folle journée de vélo! La descente jusqu’à Flumet est neutralisée pour la sécurité de tous, et je suis heureux de constaté que les passages les passages les plus piégeux (et encore présent à la TIME) ont été refait en vue du passage du Tour de France. Le rythme est malgré tout correct, et c’est un serpent lumineux façon descente aux flambeaux qui dévale la montagne. Le compteur avoisine les 40km/h mais les participants s’attaquant à ce défi savent faire du vélo. Le rythme est parfaitement fuide, les trajectoires propres : aucun coups de freins intempestifs comme c’est trop souvent le cas au départ des autres cyclosportives. Descendre un col de nuit, un moment de bonheur à l’état brut.

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Flumet, nous voilà déjà dans la vallée tandis que la voiture ouvreuse s’éloigne. Je secoue les mains afin de réactiver la circulation dans mes doigts glacés par la descente. Chacun essaie de prendre son rythme dans le long faux plat montant vers Megève. Pas question de se griller, il faut pédaler le plus efficacement possible dans le but de s’économiser au maximum avant les vraies difficultés qui ne tarderont pas à arriver.  Je me positionne dans un petit groupe avec qui j’effectue prudemment la descente vers Passy.

Nous allons désormais remonter par la route de Vaudagne qui nous amènera dans la vallée de Chamonix en évitant les grand axes. 550m de dénivelé pour cette seule cote. Une montée bien appréciable puisqu’elle offre de superbes panoramas et permets surtout de se réchauffer. Il fait toujours 6°C, équipement thermique de rigueur !

Je m’arrête brièvement au ravitaillement installé au sommet. L’offre est limité mais cet arrêt était surtout motivé par un besoin urgent.  Je repars en direction de Chamonix. La ville semble encore assoupie tandis que nous la traversons. Rare piéton, voiture quasi absente, vision encore embuée de sommeil, nous sommes aux meilleurs heures….

2016-TMB_Chamonix

Le col des Montets, 1461m, se dresse maintenant devant nous. Un col avalé sans difficulté même si le vent est assez présent dans cette partie. Le rythme est modéré mais régulier, chaque participants semblant rouler à l’économie. Le groupe dans lequel je me trouve est homogène et je sais, même sans cardio ou autre prothèse technologique, que je roule en mode endurance et que cela pourra encore durer longtemps. Une journée aux antipodes de celles des Fondus, de la force dans les jambes et le sourire aux lèvres !

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2016-TMB_429

Dossard 429 sur ce Tour du Mont Blanc 2016. J’ai plus l’allure d’un agent de la DDE avec ma chasuble que d’un cycliste mais c’est belle et bien un énorme défi que je me suis fixé aujourd’hui ! 🙂 330km, 8000m de D+, 8 cols, 3 pays !

Ce n’est que dans la descente que je réalise que nous allons bientôt quitter la France pour rentrer en Suisse. Le Chatelard marque la frontière, finie les routes savoyardes pleines de trous, nos roues caresses désormais un billard incroyable. Pas d’autres bruits que celui des portables qui dans les poches s’agitent, probablement pour annoncer à leurs propriétaires le changement de réseaux. Mais laissons ce détail sans importance pour nous attaquer au premier vrai col de la journée, celui de la Forclaz.

Ce col ne présente sur ce versant rien de bien méchant mais j’éprouve néanmoins le besoin de m’alimenter. Il est vrai que nous aurons bientôt parcouru 100km mais la démesure du parcours nous l’aura fait oublier. Au passage au sommet, nous avons tout juste terminer l’échauffement…. Et ce sont d’ailleurs les premiers rayons de soleil qui nous accueil au changement de versant. Mes capteurs solaires sont tous grands ouverts dans cette magnifique et rapide descente sur Martigny. Je fais le plein d’énergie.

Martigny, ses vignes, ses montages, son château …. J’ai une avance confortable sur la première barrière horaire. Tout va donc très bien, nous pouvons désormais attaquer les choses sérieuses !

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Mais avant cette première montée sérieuse sur Champex Lac, c’est un long ravito qui m’attends aux Valettes. Ayant fait le choix d’y laisser mon sac, je tombe jambière, veste et me ravitaille copieusement : chips pour retrouver le goût du sel, salade riz-thon, saucisson, pain d’épices et coca-cola. Certains diront que ce n’est pas une bonne idée avent les 10km à 9% qui m’attende. Mais à ceux-ci je répondris que ne vise pas un temps et que si je m’en trouverai alourdit dans Champex, je n’en serais que plus efficace dans le Grand Saint Bernard. 36×28, je grimpe en souplesse, toujours dépassant, jamais dépassé. Une belle montée en direction d’une belle carte postale.

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Direction Orsières qui marquera le début de l’ascension du Grand Saint Bernard, l’ascension du jour si l’on se fie à la fiche de route et aux nombreux témoignages récoltés sur différents Blogs. Le juge de paix qui décide souvent à lui seul de la suite de l’aventure ! Autant dire qu’il ne faut pas la rater et que chaque portion d’énergie pouvant être économisée dans la descente dois l’être. Je me laisse glisser laissant mon poids à la seule action de la gravité. Zéro risques, Zéro débauche d’énergie, me voilà dans la vallée où le Soleil cogne cette fois intensément. Je m’arrête à nouveau pour retirer les manchettes.

Notre véritable moteur est bien le même que celui qui animait les aventuriers de l'époque.

Notre véritable moteur est bien le même que celui qui animait les aventuriers de l’époque.

C’est partit pour plus de 30km sans le moindre répit. Ce col qui marque la frontière entre la Suisse et l’Italie peut se résumer en trois grandes parties. Une première partie assez roulantes mais très circulées qui est sympa mais sans plus. Nous ne serons aujourd’hui pas aidés par la chaleur et le petit vent de face. Une deuxième où se succède tunnels et pare-avalanches, très difficile mentalement. L’obscurité, le bruit et l’odeur du gazoil et des gaz d’échappements donne l’impression d’être privé du spectacle qui se déroule à l’extérieur. D’autant que la portion est longue, très longue… Mais l’émerveillement à la sortie du tunnel n’en ait que plus intense. Nous sommes à 2000m, il nous reste environ 6km à 9% de moyenne à parcourir au milieu des alpages de cet espace minéral où la neige et la glace ne semble pas avoir encore totalement disparu. Je marque un temps d’arrêt à la découverte du Sommet, les yeux emplis d’émotions. Oubliés les mauvaises pensées du tunnel, le franchissement de ce col est à lui seul une petite victoire. Nous sommes exactement à la moitié du parcours. Nous venons de parcourir une distance et un dénivelé pas si courant sur les cyclosportives. Sauf que nous, nous allons en plus repartir pour effectuer la même chose, une deuxième fois ! Que c’est beau le Vélo ! 

2016-TMB_GdSaintBernard

Au sommet, un gros ravitaillement avec beaucoup de choix (il y  a même de la soupe !) et des bénévoles super sympa. Mais si j’en profite un maximum, le petit vent frais qui souffle au sommet n’est pas sans nous rappeler que nous sommes tout de même à 2469m d’altitude et qu’il ne faudra pas trop traîner si nous souhaitons pouvoir repartir. Tout vas bien. J’enfile mon K-Way avant de m’élancer dans la longue descente vers Aoste !  Celle-ci est une nouvelle fois rapide même si les nombreuses épingles obligent à la vigilance. Je sens la température montée au fur et à mesure que nous perdons de l’altidude. Avec moins de 10°C au sommet, nous entrons dans Aoste qui vit une véritable canicule, avec près de 40°C au compteur. Pourtant peu sensible à la chaleur, j’accuse le contre-coup de ce changement brutal et peut-être aussi des efforts déjà consentit. Les 25km menant à la salle sont interminables. Je fais l’élastique à l’arrière du groupe, m’accrochant tant bien que mal jusqu’au nouveau ravito, solide cette fois-ci. Les pâtes annoncés vont me faire le plus grand bien bien… à condition que je puisse les avaler car l’absence d’ombre est terrible. La cervelle bout sous le casque, l’estomac refuse chaque bouchée…. Si tout allait bien jusqu’ici, la suite s’annonce cette fois plus compliquée…. Je parviendrais heureusement après un petit quart d’heure à accoutumer mon corps au goût des pâtes qui pourtant étaient savoureuses. Rare sur le début du parcours, les ravitos sont finalement et contrairement à ce que j’avais pu lire ici et là plutôt bien…

2016-TMB_Castello-La_Salle

C’est donc le moral dans les chaussettes que je repars. Je décide de ne pas attendre le groupe, convaincu que leur aisance me fera plus de mal que de bien en ce moment difficile. Je sais pourtant au fond de moi que ce n’est pas encore perdu car si je coince physiquement, je ne ressent aucunes douleurs pouvant m’obliger à mettre pieds à terre. Il va falloir s’accrocher dans ce petit Saint Bernard qui se dessine. Ce sera compliqué, j’en baverais sûrement encore un peu mais je devrais retrouver un peu de jambes à mesure que l’heure avancera et que les températures nécessairement baisseront. Du Petit Saint Bernard je ne pourrais pas vous raconter grand chose si ce n’est ce qui concerne les différents tons de gris du bitume que je fixe obstinément…une manière de se replier sur les dernières ressources, de faire le vide…pour mieux être surpris à l’approche du sommet….. Mes yeux voient gris tandis que mon corps ressent comme jamais son environnement. La chaleur brûlant la peau des premiers lacets laisse à partir de la Thuile la place aux premiers frissons. La température ayant une nouvelle fois chutée avec un fort vent de face glacial qui vous scotche au bitume. La qualification de « course d’un jour la plus dure du monde » commence à prendre du sens.

2016-TMB_PetitStBernard

A mon deuxième sac présent au Petit Saint Bernard je ne toucherais pas. Assis sur un rocher et m’alimentant tranquillement, je fais le bilan de qu’il me reste à parcourir, mais surtout de ce que j’ai parcouru. Car si j’étais tout à l’heure septique sur le fait de vous retrouver au sommet, la persévérance m’y aura finalement conduit. Le compteur affiche 250km et je viens d’égaliser mon record de dénivelé.  Pourtant je suis, si je me rappel bien, beaucoup moins entamé qu’à la fin des Galériens du Ventoux ! La fête est finie bien sûr mais je peux encore m’accrocher dans l’ascension du Cormet-de-Roselend. La dernière difficulté ne pourra alors plus me faire abandonner. J’enfourche ma monture, plus décidé que jamais, et me lance dans la longue descente sur Bourg-Saint-Maurice. Si elle me permets durer une éternité, cette descente me permet aussi de remettre le tube digestif en place. La machine semble redémarrer, bien aidé par la température beaucoup plus agréable maintenant.

Encore deux heures d’avance à Bourg-Saint-Maurice, de quoi s’arrêter et profiter pleinement de la Pasta Bolognaise qui cette fois glisse sans effort. J’avale ensuite une barquette de taboulé ainsi qu’une banane, sans que le corps ne trouve à redire. Je sens progressivement les forces me revenir. J’observe les visages autour de moi. Si ce Tour du Mont Blanc a marqué les visages de fatigue, chacun garde un sourire au coin des lèvres. Car être arrivé jusqu’ici relève déjà de l’exploit. Le reste sera seulement le bonus qui rendra cette journée un peu plus unique. Dernier verre de menthe siroté doucement, il est incroyable de voir combien tout vous semble meilleur dans ces moments là. Cormet-de-Roselend, me voilà !

…Enfin pas tout de suite tout de même car si j’ai retrouvé un peu mes esprits, le col présente tout de même 19km avec des pourcentages loin d’être évident. Le paysage est magnifique malgré le vent glacé qui balaye une nouvelle fois les crêtes… Et j’ai le temps d’en profiter puisqu’il me faudra 2h10 soit à peine 8.8km/h de moyenne avant de déboucher sur la dernière descente. La nuit commence à tomber. Euphorie malgré la fatigue, je vérifie l’éclairage et enfile veste et manchettes. Une descente, une montée que je connais. Plus rien ne pourras plus m’arrêter !

Le Lac du Cormet de Roselend, aujourd'hui longée de nuit mais l'endroit m'a paru si sympa que j'y suis retourné le dimanche avec le frangin !

Le Lac du Cormet de Roselend, aujourd’hui longée de nuit mais l’endroit m’a paru si sympa que j’y suis retourné le dimanche avec le frangin !

Pas beaucoup de monde dans la descente sur Beaufort. Je descends, concentré autant que possible sur le petit halo lumineux que projette ma lampe. L’instant est magique et si après autant d’effort l’idée d’une douche bien chaude vous procure le bonheur le plus total, je souhaite en même temps que la descente continue encore des kilomètres. Oublier la fatigue et les moments difficiles vécus dans le Petit Saint Bernard. Mes jambes ont désormais intégré le rythme et semble tournées toutes seules. Virages sur la droite, la station des Saisies est en haut. Un peu plus de 950m de D+ encore à parcourir, via Hauteluce. La nuit gomme le relief, ce qui rend l’ascension d’une certaine manière beaucoup plus aisée. Pas besoin d’imaginer des stratagèmes pour focaliser son esprit, la seule chose à faire est de chercher à rattraper le petit cercle clair qui se dérobe un peu plus à chaque coup de pédales. Le compteur flirte régulièrement avec les 10km/h. Dernier hectomètre, le sprint pour la gloire. Je mets 1h32min soit à peine 14min de plus que lors de la TIME mais cette fois après un peu plus de 300km au compteur ! Les ressources du corps humain sont justes formidables !

2016-TMB_arrive

Malgré mon gros passage à vide dans le Petit Saint-Bernard il reste encore du monde sur la route lorsque je franchis la ligne aux Saisies après 18h27 – temps organisation, soit 16h16 de roulage effectif. Sur les 650 partants au départ, me voici 305ième avec l’énorme satisfaction d’avoir surmonter ce défi que j’envisageais depuis maintenant un peu plus de 2 ans. Le Tour du Mont Blanc, un défi vraiment hors norme !

Dimanche, avec le frangin au sommet du Cormet-de-Roselend. S'il n'a pas pu prendre à l'aventure, sa présence et son soutient moral sont probablement beaucoup dans la réussite de ce TMB !!! Merci !

Dimanche, avec le frangin au sommet du Cormet-de-Roselend. S’il n’a pas pu prendre à l’aventure, sa présence et son soutient moral sont probablement beaucoup dans la réussite de ce TMB !!! Merci !


Parcours

2016-Tour_Du_Mont_Blanc-parcours


Profil

2016-Tour_Du_Mont_Blanc-profil

Video


2016
07.13

13 juillet 2016, l’Etape pour Sagan et la bordure de Froome !

13 juillet 2016, 11ieme étape – Carcassonne / Montpellier (162km). Le coup de génie de Sagan ! Et Chris Froome encore une fois dans le bon coup ! Alors qu’il ne reste que 13km, le patron de la Sky a profité des fortes rafales de vent, en pleine ligne droite, pour faire l’écart sur ces principaux rivaux ! Accompagné de Geraint Thomas son coéquipier et de Peter Sagan (Tinkoff), le maillot vert, les Quitana et consort qui se plaignent du vent ont encore bien des choses à apprendre …

 

2016
06.25

Les Fondus de l’Ubaye 2016, 4+3 =7


Résumé

2016_Fondu_Ubaye-ban

Descriptif :

2016_Fondu_Ubaye-logoRégion : Provence-Alpes-Côte d’Azur
Dépt : Alpes de Haute Provence
Départ :  Barcelonnette (04400)
Difficulté : Haute
Distance : 180km / D+ : 4250m
Durée : 10h 15min
Sport : Cyclisme Route

25 juin 2016, nouvelle participation au magnifique défi que constitue les Fondus de l’Ubaye. Le tracé de l’épreuve a cette année été légèrement revu. Exit Pontis et Saint Jean, le nouveau parcours passe de 310 à 258km avec toujours sept cols et 6400m de dénivelé. Un parcours que je juge favorable puisqu’il supprime la longue boucle en direction de Serre-Ponçon, dont le retour se faisait nécessairement de nuit.

Après une édition 2014 difficile mais réussi puisque j’avais pu effectuer 5 cols, j’aborde cette année avec un objectif ambitieux d’au moins 5… et pourquoi pas sept montées !!! Pra-Loup et Super Sauze ne me semblant  pas insurmontables. Un objectif rapidement douché par la réalité de l’épreuve. Pas à 100%, la cime de la Bonnette aura raison de mes espérances, avant une Cayolle douloureuse. Je poserais finalement le pied à terre après 4 sommets, soit un peu moins de 180km et 4000m de dénivelé… Tout de même….

Maigre consolation ? Cet abandon précipité me laissera suffisamment de forces pour m’autoriser une fin de Fondus dès le lendemain. Sept cols en 2 jours. Mes vives félicitations à tout ceux qui auront atteints aujourd’hui le grade de Grand Maître, et plus particulièrement Jonathan et le Team BV Sports Loire !

Samedi 25/06/2016

  • Col de Vars, 2108m, la découverte
  • Montée de Saint Anne, 1830m, intense
  • Col de la Bonette, 2802m, le plus haut
  • Col de la Cayolle, 2326m, le plus beau

Dimanche 26/06/2016

  • Col d’Allos, 2247m, un classique
  • Station Pra-Loup, la légende du Tour
  • Station Super-Sauze, montée ultime

…Vivement mon deuxième Souffle !

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2016_Fondu_Ubaye-BSpace

BS@ce, le beau blog Rando du fréro !

Mucoviscidose ?

vaincre-la-muco_1Cette épreuve conserve son aspect humanitaire. L’association « vaincre la mucoviscidose » faisant de cette journée une occasion de récolter des fonds pour la recherche contre la Mucoviscidose.

LA MUCOVISCIDOSE, PREMIERE MALADIE GENETIQUE GRAVE DE L’ENFANCE !

La mucoviscidose est une maladie génétique, ce qui signifie qu’elle est due à la présence d’un gène modifié, le gène CFTR, transmis par les deux parents.

Deux millions de français sont sans le savoir, porteurs sains du gène de la maladie et peuvent le transmettre à leurs enfants.

Pour un couple porteur du gène, la probabilité de donner naissance à un enfant atteint est de 1 sur 4 .

Près de 200 enfants atteints de mucoviscidose naissent chaque année.

Les symptômes : des troubles respiratoires et digestifs

La mutation du gène CFTR déclenche l’absence d’une protéine ce qui provoque une déshydratation et un épaississement du mucus qui tapisse les bronches et les canaux du pancréas. L’accumulation du mucus visqueux (d’ou le nom de mucoviscidose) obstrue les bronches et favorise les infections. Petit à petit, les lésions broncho pulmonaires irréversibles détruisent les poumons, entraînant un décès prématuré.

Les anomalies du mucus sont aussi responsables d’une mauvaise digestion des graisses ce qui entraîne des douleurs importantes et une prise de poids insuffisante.

Une maladie chronique évolutive… jusqu’à la greffe.

La mucoviscidose est une maladie chronique que l’on ne sait toujours pas guérir aujourd’hui, elle se caractérise par l’alternance de périodes de relative bonne santé et de périodes d’aggravation, liées à des infections qui nécessitent des cures intraveineuses d’antibiotiques.

Ce sont ces infections qui finissent par détruire les poumons ; il n’existe alors qu’une solution : la greffe. 170 patient vivaient en 2003 avec un organe transplanté. Cependant, le recours à la greffe reste une démarche longue et difficile qui n’aboutit pas toujours du fait d’une pénurie de greffons ou d’un manque de ressources matérielles et humaines.

Tout au long de la vie, des soins lourds et contraignants

Tout petit l’enfant doit apprendre à se battre pour respirer. Les traitements sont quotidiens, pénibles et contraignants :
-des séances de kinésithérapie pour favoriser le drainage des bronches
-des séances d’aérosolthérapie pour fluidifier le mucus
-des extraits pancréatiques et des vitamines pour pallier aux déficiences du système digestif
-des cures d’antibiotiques en période de surinfection

Depuis 40 ans l’association « vaincre la mucoviscidose a permis de faire progresser la recherche, les soins et la qualité de vie

Le signe le plus significatif réside dans la progression de l’espérance de vie à la naissance : 36 ans aujourd’hui contre 7 ans en 1965. Créée à l’initiative de quelques parents et médecins, elle a pu financer des avancées scientifiques importantes, développer la connaissance médicale et l’organisation des soins.

Vars

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St Anne

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Bonette

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Cayolle

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Allos

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2016
06.12

#MotobécaneIsCosmic

MotobecaneIsCosmic-ban

2013, 3 ans déjà que j’ai terminé la restauration de ce beau joujou. Une restauration ? Peut-être pas pour les puristes qui crieront au scandale lorsqu’ils verront le dérailleur 9 vitesses agrémentant la transmission et surtout les Mavic Cosmic venues équiper depuis cette année mon Gitane…

Mais qu’importe, le cahier des charges était clair dès le départ. Remonter le premier cadre de mon Papa avec les éléments de mon premier vélo en alliant par conséquent la sobriété et la classe de l’époque avec le modernisme des vélos actuels.

Le résultat est de mon point de vu très bien et son efficacité plus que surprenante. Et ce n’est pas les carbones doublés aujourd’hui qui me contrediront. Car comme disait le grand Eddy Merckx, “Don’t buy upgrades, ride upgrades.”

2016
06.11

#VitusDuBeal, montée de Pierre-sur-Haute 2016


Résumé

2015_Pierre-sur-Haute_Ban

Descriptif :

Site Openrunner : La Montée de Pierre-sur-Hautecyclo-montbrisonnais1
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Montbrison (42600)
Difficulté : Moyenne
Distance : 95km / Dénivelé : 1950m
Durée : 4 heures 11
Sport : Cyclisme Route

Petit week-end plaisir histoire de récupérer des péripéties précédentes. Le LOOK étant HS, j’irai participer à la montée de Pierre-sur-Haute avec du vieux matos, fiable et endurant. Le Vitus 992 brille de 1000 feux, direction ? Pierre-sur-Haute, le sommet de la Loire 🙂


Base Militaire (reportage vu sur TL7)

(En savoir plus, le blog d’un radioamateur)


Parcours

2015_Pierre-sur-Haute_Parcours


Profil

2015_Pierre-sur-Haute_Profil


2016
06.06

#ChasseurDeLacs, le Léman 2016


Résumé

2016_TheLemanTour-ban

2016_TheLemanTour-logo-1Descriptif :

GPX : #ChasseurDeLacs, Léman
Pays : Suisse
Canton : Genève/Vaud/Valais
Ville de départ : Collonge-Bellerive
Difficulté : Moyenne
Distance : 185km / D+ : 740 m
Durée : 8 heures 40
Sport : Cyclisme Route

Après deux jours passés à sillonner les massifs français, me voilà partit en direction de la Suisse pour ce qui devrait être une journée complètement bleue. Au programme ? Le tour du Lac Léman, par ses rives les plus proches et en mode total-touriste. L’appareil photo sous le bras, me voici partit pour un nouveau périple autour du plus grand lac alpin d’Europe centrale :

  • Longueur dans l’axe : 72,8 km
  • Largeur maximale : 13,8 km
  • Superficie : 582,4 km2 (348,4 km2 en Suisse / 234 km2 en France)
  • Altitude : 372 m
  • Profondeur maximale : 309,7 m (Moyenne : 154m)
  • Volume : 89 km3 (89 milliards de m³)
  • Température minimale de l’eau : 4 °C
2016_TheLemanTour-croisiere

Affiche de 1904 de la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman

Une vaste étendue d’eau qui n’autorisera aucun raccourci. Il faudra donc de bonnes jambes et surtout une bonne tête. Mais je pars confiant, rassuré par les 2 journées précédentes et la météo qui s’annonce enfin, estival 🙂 .

Pas de long récit ici, je ne gâcherai pas les surprises jalonnant un parcours relativement facile et qui, je pense, peut être réalisé par tous le monde en un, deux ou trois jours. Pour les autres, il reste les croisières.

Une belle journée résumée en quelques photos, une belle journée moitié mono-plateau, moitié single-speed après la casse de mon deuxième câble de dérailleur dans la montée du Château de Chillon, une belle journée sous le soleil, une belle journée au pays des Suisses, un beau lundi à flâner pendant que le monde vit au travail,….

Diaporama


Parcours


2016_TheLemanTour-parcours

Profil


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