2025
03.15

#AngleCongru ❄️

Il n’y a pas de quoi pavoiser Vous ne pourrez pas tout à fait les apprivoiser Les âmes sauvages.

Sur des chemins labyrinthiques, Est-ce que ces tunnels communiquent ?

Par quelle grâce ou quel maléfice
Ta gueule prend place dans ce décor ?

Difficile de dire adieu aux
étoiles et aux âmes sauvages.
(Detroit – l’Angle)

2025
03.08

#BolD’AirClassic


Résumé

Aujourd’hui, c’est Yves qui nous a donné rendez-vous. De Saint-Just-Saint-Rambert où Régis impatient nous attend déjà. S’il fait frais, nous commencerons doucement. Par la plaine jusqu’à Bellegarde-en-Forez où nous devions retrouver Christian. Je dis devions, car Christian emporté par son élan a filé. Et ce n’est finalement qu’à Saint-Cyr-les-Vignes que nous le rattraperons… 😉

Christian est en verve, dans cette longue et douce montée vers Longessaigne. Une montée pour longtemps associée aux fameux brevets organisés chaque année par la Squadra Forezienne. Et les souvenirs refont surfaces, tout comme ces anecdotes que l’on se plaît souvent à se rappeler… Le vélo se construit, saison après saison. Hier c’était avec Christophe, aujourd’hui avec Yves qui nous fera (me fera) découvrir le très beau versant de la Luère par Chevinay…

Sans empressement, nous redescendons à Yzeron, pour un pique-nique toujours plaisant au bord de l’eau. Nous nous questionnons sur la profondeur que peut bien avoir le barrage. 6m. Au fond desquels se cachent brochets et autres monstres à la tronche des mauvais jours… Le vent souffle de plus en plus fort. Un vent d’autant, devenu courant dans ce monde de fou.

Laissant mes compagnons de route à Grézieux-le-Marché, je vais pouvoir me frotter à lui. Sur les crêtes et dans ses pentes qui façonnent plus que jamais le Lyonnais et le Jarez… Châtelus, la Gachet, Croix-Blanche… C’est ma première sortie longue de l’année et je ne peux me résoudre à ne pas encore en profiter un peu… Retrouvant au passage cette magie qui opère dès lors que les kilomètres s’enchaînent.

190km. 2700m. 8h et demi de vélo et ce plaisir presque coupable de ne pas avoir souffert une seule seconde…

Mettre Donald sur un biclou…
Voilà ce que nous devrions faire…

 


Fiche

Descriptif :

GPX : #BolD’AirClassic
Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Sorbiers (42290)
Difficulté : Moyenne
Distance : 190km / Dénivelé : 2630m
Durée : 08 heures 39
Sport : Cyclisme Route


2025
03.05

L’école du Pilat ☀️‍‍

L’école du Pilat marque pour moi toujours un retour aux sources… Mais pas d’ascensions précoces pour autant cette année. La météo sans éclats ayant repoussé au mois de Mars nos premières envolées… De cyclistes d’accord encore isolés mais qui bientôt formeront ensemble de belles murmurations… Mais chut. Surtout, je ne vous ai rien dis… 😉

« On croit que c’est l’immense, Qui sait nous renverser. Alors que c’est L’infime, L’intime. Le cil, Le détail, Du flocon… »
(Laura Shlichter)

Col de Chaubouret, d’où les parapentes décollent sans faire de bruit…

Croix du Grand Valluy, sur la commune de Sainte Croix-en-Jarez

2025
02.15

#MitteDeChevrières (Squadra)

Le groupe à l’effectif il est vrai assez réduit devant le château d’eau de Fontanès

Reprendre le VTT, juste à temps pour opérer quelques reconnaissances qui n’éviteront pourtant pas certains couacs à la mise en chauffe… « C’est par les rondins… ? » – « Non non, le chemin tout droit qui va là… mais qui ne fini pas… » Tous à pied, marchons le long de cette terre fraîchement  semée et dont la glaise nous colle aux basques… Je regrette un peu d’avoir changé mes plans au dernier moment… D’avoir troqué la Gimond reconnu d’un bout à l’autre contre les crêtes de Fontanès que je considère beaucoup plus sympathique pour mes amis Squadra… D’ailleurs, nous nous arrêterons un instant au sommet pour la traditionnelle photo de groupe. Mais pas trop pour le panorama, le ciel étant aujourd’hui particulièrement voilé… La pollution. L’humidité. On ne sait pas trop mais ce qui est sûr c’est qu’il n’y aura pas d’Alpes aujourd’hui. Ce sera mieux demain… Nous percons l’enceinte du château de Fontanès. Un peu fermé, un peu triste mais dont le grand parc est très très beau… On fait le tour, jamais le mur. Demi tour toute, nous voici dans l’impasse d’un parc que j’aurais dû reconnaître… « C’est un escape game ! » Tandis que le groupe s’agace un peu…. Fort heureusement, la suite sera sous contrôle… !!! Une jolie descente, avant un mur qui devrait révéler les forces et les faiblesses. Céline passe. Et c’est bien la seule ! J’ai peut être eu la main un peu lourde là … On remonte ensuite sur le Rivollier. Pour bientôt aborder le fameux secteur DH du Mont Morin et que j’aime bien. Quelques consignes de sécurité en haut, on est jamais trop prudent, et hop… Nous filons sur le rocher, évitant l’ornière, et tout le monde arrive en bas, bien content… Nous contournons maintenant les Antennes, par un joli chemin boisé et parsemé de plusieurs secteurs trialisants… Vraiment top, avec ce beau soleil tellement inespéré. Mais il est temps de manger un peu… Nous avons fait les 2/3 du dénivelé en une vingtaine de kilomètres seulement et, hormis la montée aux Antennes puis quelques coups de cul placés en toute fin de parcours, l’affaire semble dans le sac… Enfin… presque. Car la dernière bosse forcera pas mal de monde à poser pied à terre. Raide, étroit, boueux, caillouteux… Le VTT ne se conçoit pour moi que comme cela. Car marcher/pousser fait aussi partie du jeu… Au final, c’est une très belle journée avec des lumières magnifiques… Que nous terminons autour d’un bon gâteau au Bar’bu, le nouvel établissement devenu coeur battant du village chevrotin… Merci à vous, merci à toutes et tous. Nous venons d’écrire une nouvelle page très intéressante des nombreux #MitteDeChevrières !

Le château de Chevrières, départ de ce nouveau VTT-Squadra

GPX : #MitteDeChevrières
2015-BRM_Feurs-logoPays : France
Région : Rhône-Alpes
Dépt : Loire
Ville de départ : Chevrières (42140)
Difficulté : Moyenne
Distance : 34km / Dénivelé : 1100m
Durée : 4 heures 15
Sport : Cyclisme VTT

2025
01.25

☁️

Mon petit chat est noir,
Noir comme du charbon.
On le croit sale, eh non!
Il est né noir, tout noir
De la queue au menton.

Mais eût-il la noirceur
D’un méchant diablotin,
Rien ne vaut sa douceur
Quand il miaule, au matin,
Pour me lécher la main.

Maurice Carême

2025
01.18

☀️‍

Mais anticipons et voyons les brumes levées à un niveau tel que seules subsistent quelques crêtes émergentes par delà les franges… Les Monts Pilat, Croix-Blanche, Saint Christo… Trois îlots presque isolés pour qui préfère le bleu azur à la chimie faussement confortable des intérieurs étriqués…

« Quand j’étais enfant une vision m’a traversé l’esprit. Furtivement. Je me suis retourné. Mais elle avait disparu. Et je n’arrive plus à retrouver ce que c’était. L’enfant a grandi. Le rêve est parti… »

                                          Il faudra encore chercher…

2025
01.03

#OnS’envoleQuand

La saison nouvelle ravive avec elle mes rêves de grandes envolées dans l’espace familier égayant la maison. Ciel découvert. Champs libre. Chez soi à la belle. Une si verte prairie. Les termes sont choisis et invite à musarder… Au gré d’une démarche devenue certainement un peu plus assurée…

L’illusion n’est qu’un plaisir éphémère qu’il faut savoir savourer, et parfois, assumer...

2025
01.01

Vœux 2025

Ode empruntée à « Dans la Musette« 
Le cyclisme à la sauce ketchup-mayo jaune.

Au nom de « Dans la Musette », je vous présente mes meilleurs vœux pour cette année 2025, en espérant qu’elle soit remplie de plusieurs millions de tours de roues et d’autant de coups de pédales, et peu importe les watts, puisque ce n’est pas l’important. Ce qui compte réellement sur le vélo, c’est de ré-enchanter un peu son quotidien, de sentir l’odeur fumée du brouillard en traversant des villages pétrifiés, de surprendre un chevreuil éberlué au détour d’une route peu fréquentée, de reconnaître sur son chemin un arbre plus joli que les autres et d’être heureux de le revoir, et puis de partager ces instants simples avec un ou plusieurs bons copains. Faire du vélo c’est voyager, mais autour de chez soi. Alors je vous souhaite de vivre une foultitude d’aventures extraordinaires de cyclistes ordinaires, dans les patelins proches de chez vous les plus banaux, ceux-là même qui importent puisque derrière chaque fenêtre allumée de ces bleds perdus, un ami, un parent ou de la chaleur humaine vous attendra toujours.

Je souhaite que 2025 continue de vous apporter la délicieuse mélancolie de vos premiers tours de roues, que le vent frais brassé par votre effort continue d’avoir la même odeur vivifiante qu’il y a dix, vingt ou trente ans. Que la divine montée d’endorphines post-entraînement sous la douche brûlante persiste à diriger votre regard béat dans le vide, et qu’il s’accompagne d’un sourire aux lèvres.

Je vous souhaite évidemment la santé, mais je vous fais confiance à ce sujet ; un adepte de l’effort cycliste ne peut que la chérir et la bichonner autant qu’une nouvelle paire de roues.

Je vous souhaite, en définitive, de rester un simple et heureux pédaleur. Juste un gars ou une fille qui aime rouler, avec le même plaisir enfantin qu’à l’époque des croûtes aux genoux et des coups de pédale dans le tibia. Que le vélo enchante sobrement votre vie, et que grâce à lui, elle soit un peu plus belle. De toute manière, on ne peut pas être triste ou en mauvaise santé quand on est sur son vélo. Alors soyez-y autant que faire se peut.

Voilà, c’est ce que je vous souhaite simplement pour 2025 : d’être sur votre vélo.

La bise, @eddy_ficile (qui toujours trouve les mots justes 😉 ! )

< Et l’album des meilleurs moments cyclos de l’année… >